Une destination en Europe encore peu connue des francophones

Les gens connaissent bien la Croatie. Mais le Monténégro? Les gens ont encore du mal à placer ce petit pays adriatique de 600,000 habitants sur la carte.

Pourtant, c’est un pays très agréable, il fait beau, la mer est surperbe, les promenades en montagne sont sublimes, les impôts raisonables, et ce n’est pas cher de vivre la bas.

Moi-même j’y passe mes étés.

Dans cette vidéo, Nikola et moi avons discuté des avantages et des inconvénients de la vie au Monténégro

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Transcription de “Vivre au Monténégro: Avantages et Inconvénients”

LADISLAS MAURICE : Bonjour, ici Ladislas Maurice de Investisseur Globetrotteur, aujourd’hui je suis à Tivat au Monténégro avec Niko, qui est Monsieur Monténégro francophone, ça va bien ?

NIKO : Ça va très bien, Ladislas et toi ? 

LADISLAS MAURICE : Très bien, très bien. Donc j’aime bien passé mes étés ici et nous allons discuter des avantages et des désavantages de vivre au Monténégro, parce que ça fait plus de 4 ans maintenant que tu habites au Monténégro, en gros, quasiment à temps plein, c’est ça ?  

NIKO : Oui, complètement. Donc comme beaucoup de Français j’ai eu une base comparative avec la situation sanitaire en France et puis globalement à l’Ouest et en Occident, mais avant le covid j’étais déjà entre le Monténégro et la France, donc j’ai pu comparer ce pays en fait progressivement, c’était vraiment intéressant de ne pas partir comme ça et de s’installer. 

La nature au Monténégro

NIKO : Donc les avantages que je peux donner facilement sur le Monténégro, je pense que ça sera pas très compliqué, pour les amoureux de nature, je pense que c’est un des pays même pas en Europe mais au monde qui est le plus impressionnant, puisque quand on parle de nature ici on a le choix, on a la côte, on a les montagnes, on peut skier pour 15 euros la journée à deux heures de voiture de la côte… 

LADISLAS MAURICE : Maintenant plutôt une heure et demie entre Budva et Kolasin avec la nouvelle autoroute.

NIKO : C’est vrai, et ce que je dis souvent, ici quand même sur la qualité de vie, certains ont un jet privé, c’est à dire que les mecs pourraient d’un environnement complètement différent prendre leur jet, nous on fait ça en voiture, faut être clair, donc c’est vraiment impressionnant, un des plus grands lacs d’Europe, le plus grand « canyon » du monde après celui qu’on a aux États-Unis, et au Monténégro on a vraiment beaucoup de rivières, lacs, en termes nature c’est exceptionnel, autre avantage…

LADISLAS MAURICE : Et l’Adriatique.

NIKO : L’Adriatique évidemment, une des mers les plus chaudes du monde, et puis surtout, on a eu des analyses qui ont été faits par les Nations Unies et on a l’eau la plus propre du Méditerranée, il faut quand même le préciser. Tout ça ce sont des qualités qui sont pour moi énormes, sans compter qu’il y a pas beaucoup d’industries, donc il y a pas beaucoup de pollution, donc un air qui est de qualité toute l’année, en grande partie, donc voilà, pour les amoureux de nature et pas seulement amoureux mais je dirais pour ceux qui veulent des conditions de vie exceptionnelles au niveau de la nature, c’est vraiment « the place to be ».

La température de la mer au Monténégro

LADISLAS MAURICE : Après, je veux rajouter que j’ai de la famille aussi qui a déménagé ici au Monténégro, en gros de mi-mai à mi-octobre tous les jours ils sont en train de nager, donc il faut dire parmi mai pas forcément très chaud, mais là juillet, août l’eau est à quasiment 30 degrés…

NIKO : 27, 28, 26, ça dépend des localités évidemment.

LADISLAS MAURICE : Elle est vraiment chaude, ici spécialement dans la baie de Kotor, parce que c’est une baie, dans le sud près de Ulcinj, près d’Albanie c’est déjà plus froid, mais l’eau est vraiment, vraiment très bonne, on trouve des plages avec pas tellement de gens non plus…

NIKO : Quand on cherche bien, oui.

LADISLAS MAURICE : Quand on cherche, il n’y a pas mal de plages où il y a pas trop de monde en saison pleine, et les randonnées dans le pays, donc le ski l’hiver c’est quelque chose, après il faut être aussi honnête, ce n’est pas du ski alpin quoi, ce sont des petites montagnes etc… 

NIKO : Ah non, ce sont des petites stations mais il y a du matériel neuf, je parle en remonter mécanique, on a quand même du matériel neuf ce ne sont pas des trucs  avec du vieux matos des années je ne sais pas ex communiste… 

LADISLAS MAURICE : Mais je veux dire, en niveau des pistes c’est un peu limité, mais on peut faire du ski et c’est agréable…

NIKO : Avec des enfants c’est super… 

LADISLAS MAURICE : Après ce n’est pas les Alpes, mais les randonnées sont superbes. Il y a des randonnées partout dans le pays, c’est je crois près de 90% du pays ou plus de 95%… 

NIKO : 85 % de montagnes.

LADISLAS MAURICE : 85% de montagnes. Donc les gens pensent…

NIKO : C’est pour ça que ça s’appelle Monténégro.

LADISLAS MAURICE : Voilà les gens pensent Monténégro ils pensent côtes, mais en fait 85% ce sont des montagnes.

Le coût de la vie au Monténégro

NIKO : Exactement, ça c’est effectivement un avantage incontournable. L’autre avantage c’est le coût de la vie, que quand même est vachement compétitif. Sur certains points on est quand même moins cher que pas mal de pays d’Asie, maintenant parce que l’Asie ça a quand même bien augmenté sur le coût de la vie…

LADISLAS MAURICE : L’Asie est chère… 

NIKO : Et le Monténégro n’est pas sur ces tranches de prix, je peux donner un exemple concret : un paquet de cigarettes c’est 3,50 euros, en France je crois que c’est 11,12 euros, donc on va dire qu’on gagne globalement 30% minimum de pouvoir d’achat, ça c’est le minimum, jusqu’à 50% selon les biens et services. Alors, pourquoi selon les biens et services, parce que ça dépend, si vous achetez une voiture qui est importée, pour les produits importés effectivement il y a des coûts ; et quand vous consommez local et des services locaux, si vous louer un jet-ski etc… on peut atteindre 50% de réduction donc…

LADISLAS MAURICE : Pour l’essence aussi. Donc alors quand en ce moment du diesel c’est un 90 à peu près en France, ici au Monténégro c’est à peu près un 40, donc une bonne différence. 

NIKO : Tout à fait.

LADISLAS MAURICE : Pour moi ce qui est important c’est diesel et bières.

NIKO : Toi tu n’es pas français.

LADISLAS MAURICE : Oui, un gilet jaune un peu, donc la bière de 50 cl, une pression, si vous n’allez pas dans les trucs de touristes, vous avez des trucs de locaux 2,50 euros ici sur la côte, une bonne bière fraîche, pression, d’un millilitre est vraiment de la bière aussi bonne qu’en Belgique.

La fiscalité au Monténégro

NIKO : Oui, la bonne bière, la Niksicko Pivo souvent les gens l’adorent, les français l’emmènent en France quand ils viennent, ça me fait toujours rigoler, mais je voyais ça avec les [Incompréhensible] mais donc tu as ça, tu as autre avantage, effectivement la fiscalité qu’on en revient tout le temps, mais aujourd’hui on a toujours ce petit problème avec la fiscalité dans pas mal de pays. On paye beaucoup de fiscalité pour toujours moins de services. Ici il faut quand même rappeler qu’on a une fiscalité qui est quand même douce, 9% sur l’Impôt sur société, 10,5% sur les revenus locatifs si vous faites de l’immobilier, donc quand vous avez un projet rentier ce n’est pas mal parce que 10,5% tout à fait correct, puis 15% sur tous les plus-values en capital, donc ça peut être des plus-values boursières ça peut être des plus-values…

LADISLAS MAURICE : Il y a un traité de double imposition entre la France et le…

NIKO : Tout à fait, de non double imposition entre la France et le Monténégro et qui ne date pas d’aujourd’hui, qu’y a déjà plus de 30 ans… 

LADISLAS MAURICE : Donc c’est le Yougoslave qui a été repris.

NIKO : Exacte. Dans cette mesure, la fiscalité est toujours intéressante, donc combinée au coût de la vie, j’ai écrit un livre sur le Monténégro, je peux le montrer ici, j’explique clairement en fait, je fais une compétition fiscale mondiale entre le Monténégro, des pays européens et aussi des destinations qui sont tout simplement… par exemple les Émirats Arabes Unis, d’autres destinations tendance pour les expatriations, je fais cette compétition fiscale et du coût de la vie, et quand on additionne ces deux paramètres, le Monténégro est clairement sur le peloton de tête mondial, c’est à dire que des fois tu as des pays où tu as une bonne fiscalité, mais le coût de la vie exorbitant, et des fois c’est l’inverse. Là on a les deux, donc c’est quand même important de le rappeler. Voilà, ça c’est un avantage pour moi qui est énorme…

LADISLAS MAURICE : Et c’est agréable.

Plusieurs climas au Monténégro

NIKO : Voilà. Autre avantage du Monténégro c’est, quand même vous êtes sur un pays qui a plusieurs climats, c’est à dire que moi j’aime bien ce pays parce qu’en fait, on a la possibilité de s’il fait trop chaud l’été, juillet – août vous avez un peu de la canicule quand ça dépasse 30 degrés 35, ok vous allez dans le Nord, vous passez deux mois, je ne sais pas, à Zabljac, kolasin ou ailleurs, vous descendez à 25 -26- 27, parfait, c’est quand même super sympa…

LADISLAS MAURICE : Vraiment les randonnées sont superbes, elles sont vraiment très bien.

NIKO : Le climat il est sur commande ici, c’est à dire que vous ne faites pas de compromis : « moi je voulais que la mer » ou « je voulais que la montagne », enfin voilà, vous n’avez pas de compromis à faire, vous venez, vous faites deux-trois heures de voiture maximum, et vous avez accès à tout ça. Donc, ça c’était important pour moi, le climat. 

Comment sont les Monténégrins?

NIKO : Après, on a… l’ambiance, la qualité de vie, c’est en fait que les Monténégrins ne sont pas des personnes qui sont là à chercher, qui essayent de savoir votre vie etc… en fait c’est un petit peu le pays de « on veut pas vous faire chier », « on voulait pas qu’on fasse chier », « vous voulez rester tranquille », ici personne vient t’emmerder ; le voisin il te dit bonjour d’abord toujours, les gens sont polis, mais ils sont pas, si tu veux, un petit peu « fake » à l’américaine, tu sais. On ne te sourit pas pour rien ici, tu le sais en plus. Donc ça c’est un truc à savoir, mais quand tu es dans le clan, quand tu es intégré, et tu commences à t’intégrer, tout simplement en disant de trois mots dans la langue, en essayant de faire des connexions avec des locaux, derrière vous avez vraiment beaucoup à gagner sur la relation sociale, tu vois ? donc ça c’est une ambiance que j’appelle « l’ambiance à vivre » moi j’ai des gens ici que je considère comme des frères littéralement, alors que moi aussi j’étais considéré comme un français quand je suis arrivé, bien que j’ai un nom de famille qui finit par « ić », en fait, quand je suis arrivé, les toutes premières fois où je parlais pas encore super bien la langue, voilà, j’étais le petit français etc… et j’ai montré, j’ai prouvé que je n’étais pas un touriste, d’abord, je n’étais pas là juste deux semaines, moi j’étais toujours au même endroit, et en fait, quand tu vas tout le temps au même endroit tu te fais des liens, et ce sont des liens d’amitié qui sont forts. J’ai des gens qui peuvent bouger pour moi, si je suis en panne, on vient me chercher, tu vois ? Ces types de trucs en France, la solidarité, c’est perdu quand même, tu vois ? 

LADISLAS MAURICE : En France tu as une assurance.

NIKO : Ben oui, c’est souvent ce que les gens pensent, mais en vrai les potes ce sont quand même les meilleures assurances. Voilà, ça c’est sur les super points positifs pour vivre ; moi je vois beaucoup de points positifs. Peut-être un point négatif c’est que si vous êtes à la recherche de grandes villes, de la vie un petit peu mondaine de grandes villes, ce n’est pas le Monténégro qui va vous offrir ça, mais attention, il faut reconsidérer le pays. Moi je dis toujours, vous venez au Monténégro, ok habiter, à 45 minutes d’avion vous avez Belgrade, deux millions d’habitants, la ville la plus importante de toute la région, la ville de la nuit par excellence en Europe aujourd’hui, tu vois ? Donc ça c’est à 45 minutes d’avion, tu peux aller à Split en voiture, tu vois ? Donc ça c’est le point important… 

LADISLAS MAURICE : Et Paris en avion c’est…

NIKO : 2h20 – 2h15

Les connections vers le Monténégro

LADISLAS MAURICE : Et Istanbul c’est à peu près 1h30. Donc Istanbul et en fait beaucoup de gens qui habitent au Monténégro, quand ils ont besoin de soins médicaux, shopping, beaucoup vont à Belgrade, aussi beaucoup vont à Istanbul, c’est une ville de 20 millions d’habitants, même si beaucoup de gens n’aiment pas l’admettre, c’est une des capitales d’Europe. Donc on est quand même très bien placé ici au Monténégro d’un point de vue géographique, et aussi il y a des vols moins d’une heure pour aller à Budapest. Le pays est assez bien connecté l’été, donc c’est un peu le problème, je dirais un des problèmes du Monténégro… 

NIKO : Les lignes saisonnières. 

LADISLAS MAURICE : Voilà. Les lignes sont saisonnières, l’hiver il y a pas beaucoup de lignes et elles ne sont pas très chères, l’été il y a beaucoup de lignes mais elles sont chères. Il y a un peu de frustration en termes de voyage à l’international à partir du Monténégro, en avion. Après, il y a l’aéroport de Dubrovnik, mais qui est aussi quand même assez saisonnier etc… donc c’est quand même connecté, il y a des vols vers Dubaï etc… depuis le Monténégro…

NIKO : Tout à fait. 

LADISLAS MAURICE : Mais ce n’est pas ce qu’il y a de mieux connecté de manière générale…

NIKO : C’est pour ça qu’on fait souvent des escales, en fait, à Belgrade tout de suite. En fait, globalement vous voyagez l’hiver, vous faites un vol, attendez-vous tout de suite, l’avion va vous emmener à Belgrade et après d’ici 45 minutes…

LADISLAS MAURICE : Ou Istanbul.

NIKO : Mais en tout cas de Belgrade, comme je connais bien la ville, après c’est connexion vol direct avec New York, vol direct avec la Chine, la Russie. Belgrade c’est un gros hub en termes d’avions, et en plus qui grandit parce qu’ils sont en train de faire un agrandissement de l’aéroport. Voilà, dites-vous que c’est ça, en fait, un petit peu la connexion. 

LADISLAS MAURICE : Après, au niveau des gens, ils sont sympas, ils sont agréables, mais après il faut aussi admettre, ils peuvent être assez rude un peu de temps en temps.

NIKO : Ils sont des anciens paysans, en fait, ils ont un petit peu ce côté… tu sais ? Comment dire… 

LADISLAS MAURICE : Ils sont des montagnards, en fait, un peu… c’est comme en France… 

NIKO : C’est exactement ça

LADISLAS MAURICE : … les gens dans les montagnes, un peu partout, sont un peu plus rude…

NIKO : …des coffrages…

LADISLAS MAURICE : …voilà après ils ne sont pas méchants, ils sont un peu rudes, donc de temps en temps ça peut surprendre. Après on voit les gens, ils s’énervent vite, on voit vite fait des cris, mais après ils ne sont pas rancunier non plus. Donc, ça peut surprendre un Parisien qui arrive ici, il peut être un peu surpris par des cris, des gens un peu rudes, mais après qui sont très sympas, qui t’invitent à boire, deux jours après ils te crient dessus, c’est un peu dans tous les sens, donc il faut juste être prêt à gérer ça. Donc les gens sont sympas, mais il faut juste comprendre que leur manière d’être sympa ce n’est pas une manière belge ou française ou québécoise d’être sympa…

NIKO : Mais c’est ça, c’est l’ambiance montagnarde, en fait, un montagnard des fois va te dire un truc, il va te le dire avec un cri dessus, on rigole un peu mais, c’est un petit peu brut, mais par contre c’est que ici les hommes ont de la testo… c’est des mecs quand même… enfin faut voir…

LADISLAS MAURICE : Ils n’arrivent pas à être hypocrites

NIKO : Voilà, oui ce sont des vrais bonhommes quoi, ce ne sont pas les gays ne vont pas passer par quatre chemins pour te dire un truc que c’était mal garé, le mec qui va te le dire, il ne va pas passer par je ne sais pas quel chemin.

LADISLAS MAURICE : L’hypocrisie n’existe pas à Monténégro. 

NIKO : Ça, ça peut paraître difficile pour un Parisien, je le reconnais, qui est habitué aux manières etc… ici, les gens n’ont pas trop de temps à perdre non plus, il y a le café, tout le monde attend le café, les gars sont pressés. Mais un truc que tu m’as rappelé, tu parlais de la géographie, je me rappelle quand même que on est extrêmement bien placé au niveau géographique, pour reparler un petit peu des voyages rapidement, moi si je veux demain matin je pars en voiture, j’arrive de [inintelligible] à Corfou en voiture, d’accord, en Grèce. Je passe un week-end à Dubrovnik, j’y suis en 2h30, parce que je suis à Tivat, mais il y en a qui sont plus près que moi, il y en a qui sont à 35 minutes. Je vais aller sur les îles de Croatie, pareil, 5h j’y suis. L’Albanie pareil, c’est un pays magnifique. Pareil on peut aller en Serbie en voiture en moins de 4 heures. Donc il faut rappeler qu’en expérience touristique… je compare avec l’Espagne par exemple. Tu es en Espagne, mais après tu vas où ? En fait, tu retournes en France, après tu vas en Italie, c’est énormément de voyages. Ici, tu as peu d’efforts à faire en voiture pour voyager et découvrir des trucs de fou, tu vois ? Littéralement, moi je suis trop content d’ailleurs à Corfou en voiture, c’est quand même un truc de fou tu vois ? 

La sécurité au Monténégro

NIKO : Donc ça c’est sympa. Après, un point positif dont on n’a pas parlé c’est la sécurité. On est sur un des pays les plus « safe » au monde, des enfants qui sont tout seul pendant deux heures sur des marinas, sur des ports, dans des rues, littéralement qui jouent le soir, il n’y a pas de parents, tu dis : « mais c’est quoi ce bordel ? » c’est normal, en fait, c’est juste les standards du pays, tout le monde se connaît, il y a très peu de vols, délinquance… moi je me suis jamais rien fait voler ici, tu vois ? Je ne dis pas que ça ne peut pas arriver, quand il y a des touristes, en plus il y a plein d’étrangers etc… donc ça peut venir aussi à la saison d’ailleurs estivale, à la limite plus… 

LADISLAS MAURICE : Même les gitanes ne volent pas trop.

NIKO : Complètement, et je dirais que pour le vérifier, vous venez juste sur place même pas deux semaines, en une semaine franchement tu comprends littéralement la différence… 

LADISLAS MAURICE : C’est très « safe ».

NIKO : C’est une vérité qui est assez, j’allais dire, basique pour l’Europe Centrale et l’Europe de l’Est mais il faut quand même le rappeler qu’on est quand même sur un des pays les plus « safe »au monde et pas seulement sur la côte, c’est aussi dans la capitale, c’est aussi dans les autres villes.

La nourriture au Monténégro

LADISLAS MAURICE : Ok. Maintenant je crois qu’il faut… ce qu’importe quand même à des francophones, il faut parler de la nourriture.

NIKO : Oui. Qu’est-ce qu’on peut manger ou Monténégro ? Alors, il faut…

LADISLAS MAURICE : Ça ce n’est pas un positif, Honnêtement, en fait, je ne connais pas beaucoup de francophones qui viennent ici dans les Balkans et qui sont impressionnés.

NIKO : En fait, c’est clairement. On est français, on vient du numéro un au monde en termes de qualité gastronomique que ce soit dans les restaurants ou à l’achat dans les marchés etc… on a de très bonne qualité encore aujourd’hui en France de nourriture, pour ceux qui savent chercher. Ici, en fait, si tu vas dans un restaurant lambda sans trop choisir, tu peux vite te retrouver avec des produits qui sont plutôt de basse qualité, selon moi, plutôt industriel et des fois tu peux avoir [inintelligible] en plus de qualité assez intéressantes mais, pour moi ce n’est pas vrai au Monténégro. Par contre, il faut aller sur des enseignes un peu particulières, des petites épiceries, il faut avoir les bons plans, aller dans des groupes un petit peu Facebook et savoir où vous habitez, où est-ce qu’il faut acheter de la bonne came. Moi j’achète de la bonne bouffe mais tu ne la trouves pas au premier supermarché du coin comme ça, d’accord ?

LADISLAS MAURICE : Les supermarchés ici sont un peu problématiques, ça manque de choix. Ça c’est vraiment… je vois quand ma famille rentre vont voir de la famille en France, la voiture est pleine de nourriture.

NIKO : Oui, clairement. Il y a des certains produits, même spécifiques, qu’on ne va pas avoir, je pense pour les « vegans », pour certaines catégories de régimes… 

LADISLAS MAURICE : Ah oui, les végétariens ils sont malheureux ici. Ici c’est de la viande… 

NIKO : Ce n’est pas le pays du végétarien.

LADISLAS MAURICE : Ici c’est de la viande. Déjà on mange de la viande midi, matin, soir, tout le temps.

NIKO : Même sur la côte, s’il y a du poisson il y a ce qu’il faut mais…

LADISLAS MAURICE : Même du poisson ils n’en mangent pas tellement. 

NIKO : Non, non, en fait les locaux mangent peu de poisson par rapport, en fait, aux étrangers. Pourquoi ? Parce que c’est plus cher au kilo quand même, donc forcément le pouvoir d’achat n’est pas non plus incroyable au Monténégro pour les gens qui n’ont pas des « jobs » particuliers ou des entreprises. Voilà, la viande par contre est très bon marché, effectivement, c’est pour ça aussi qu’il se dirige vers la viande.

LADISLAS MAURICE : Et historiquement, sur la côte, c’étaient les catholiques Croates, après il y a eu des conflits etc… et peu à peu les Monténégrins orthodoxes sont descendu des montagnes…

NIKO : Entre autres avec les Serbes…

LADISLAS MAURICE : …ont repris la plupart de la côte donc, en fait, historiquement les Monténégrins qui sont sur la côte, fondamentalement, sont des gens qui viennent des montagnes et donc à part de la truite, donc du reste ici, on est au bord de la mer, donc là c’est l’Adriatique et vous allez dans les récents dans la pluparts qui offrent un peu de poissons parce que la plupart n’ont même pas de poisson sur le menu, ceux qui offre du poisson, c’est de la truite qui vient des rivières, c’est même pas forcément de la truite qui vient…

NIKO : Sur la côte, au niveau poisson, tu as quand même du choix.

LADISLAS MAURICE : On ne voit pas… les gens ne mangent vraiment pas… 

NIKO : Non mais… les gens ne prennent pas… mais si tu veux… je mange des poissons, tu sais des… comment tu appelles ça… des calamars… bon moi je vis sur une presqu’île mais ok, c’est sur la côte, tu as quand même du poisson au restaurant, mais après il faut quand même choisir les restaurants. Je dirais, les restaurants, effectivement, je suis d’accord avec toi quand les menus viandards, on va dire, plutôt viande et je te dis pour le poisson, en fait, il faut aller dans un restaurant un peu plus spécifique, c’est un peu comme ça qui se démarque, mais on ne peut pas dire qu’on a des problèmes à manger du poisson, quand même, sur la côte, tu vois ? Après, on sort ensemble des fois mais, on va sortir plus.

LADISLAS MAURICE : Oui, c’est bon. On va plutôt prendre la bière que manger du poisson.

NIKO : Après, ça c’est pour la gastronomie, en sachant que vous avez une différence gastronomique entre le Nord et le Sud, c’est complètement différent quand même ce que tu manges à Zabljak, là où tu fais des randonnées typiquement, ils vont manger beaucoup plus de fromage, des plats plus consistants, là-bas, et pour ceux qui aiment le poisson, tu parlais de la truite, par exemple si vous voulez du poisson moi j’en arrive, j’étais à Skadar hier, je me suis baigné dans le lac et tout, 300 g de truite à 8,50 euros et il n’y a pas que de la truite, il y a d’autres poissons du lac qui sont littéralement frais et c’est beaucoup moins cher que sur la côte, alors que ce n’est pas loin de la côte, mais on mange du bon poisson, je parle de Virpazar, ce village qui est au bord. Je recommande vivement que vous y allez si vous voulez du poisson d’eau douce et sans arrêt et tout, vraiment du bon poisson, voilà. 

Pourquoi je passe mes étés au Monténégro

LADISLAS MAURICE : Mais c’est vrai que c’est un pays qui est vraiment très agréable, donc personnellement j’ai voyagé dans plus d’une centaine de pays, vraiment partout dans le monde, j’ai de la famille aussi qui ont énormément voyagé, ils ont décidé de prendre leur retraite ici au Monténégro, de tous les pays dans le monde, ils ont décidé de prendre leur retraite ici et moi, de tous les pays dans le monde, alors que j’ai l’immobilier un peu partout dans le monde, je pourrais passer mes étés où je veux, mes étés ce sont presque toujours que au Monténégro, donc juillet-août de manière presque systématique je suis ici au Monténégro, je cherche même pas à voyager je ne prends pas de l’avion etc… je reste ici pendant deux mois et c’est vraiment agréable comme pays.

NIKO : Surtout, quand tu es en famille c’est vraiment… 

LADISLAS MAURICE : Et la réalité c’est que les mois d’entre saisons sont, en fait, encore mieux, septembre, octobre sont fantastiques, mai, juin sont très bien et même l’hiver, fondamentalement, ça va, ce ne sont pas des hivers bien méchants sur la côte.

NIKO : Clairement vous ne descendez pas en dessous de 12 degrés, c’est rare de descendre sous 12 degrés, moi je fais du sport tous les jours dehors et, en fait, particulièrement le soir, et j’ai jamais mis de bonnet, tu vois ?

LADISLAS MAURICE : Là vous allez faire du ski, vous revenez le soir et vous êtes sur une terrasse avec un pull.

NIKO : Oui, globalement c’est ça.

LADISLAS MAURICE : Ce n’est quand même pas désagréable sur l’Adriatique. Très bien, donc voilà un peu une discussion, on n’avait pas préparé du tout de script, on est juste parti comme ça dans la conversation. Donc, si vous êtes intéressé sur le livre de Nico, il y a un lien en dessous, vous pouvez le contacter, il vous enverra de l’information sur le livre, donc pour les gens qui veulent déménager au Monténégro c’est intéressant, donc Niko offre des services pour les gens qui veulent déménager au Monténégro, pour les gens qui veulent créer une entreprise au Monténégro et pour les gens qui veulent investir dans l’immobilier au Monténégro, donc j’ai aussi écrit tout un article sur le marché de l’investissement immobilier au Monténégro, les pour, les contres, où investir, où ne pas investir etc… donc il y a aussi un lien en dessous vers cet article. Niko…

NIKO : Super. 

LADISLAS MAURICE : Fantastique, donc maintenant on va aller sauter dans la piscine juste derrière. 

NIKO : C’est l’heure de la décontraction. 

LADISLAS MAURICE : Voilà, parfait. Merci beaucoup.

NIKO : Ciao. 

LADISLAS MAURICE : N’oubliez pas de télécharger mon e-book gratuit 12 erreurs à éviter lorsque l’on investit dans l’immobilier international que vous trouverez sur mon site qui contient aussi de nombreux articles sur l’immobilier et l’expatriation. Á bientôt.