Dubaï et Panama sont deux bonnes options pour s’expatrier et payer beaucoup moins d’impôts.

Par contre, ce sont deux destinations extrêmement différentes. Dans cette vidéo, j’ai interviewé Julien d’Oseille TV car il connait bien le sujet. Il a habité deux fois à Dubaï ainsi qu’au Panama ou il réside maintenant de manière permanente.

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Transcription de “Où s’expatrier, Dubaï ou Panama?”

LADISLAS MAURICE : Donc, aujourd’hui on va discuter un sujet assez intéressant :  s’expatrier au Panama ou à Dubaï ; il y a beaucoup de personnes sur Internet qui parlent Panama, Panama, Panama, d’autres personnes qui disent Dubaï, Dubaï, Dubaï, personnellement j’ai la résidence ici au Panama, j’ai habité au Golfe pendant plusieurs années, donc j’allais assez souvent à Dubaï, je connais bien les deux endroits, mais quelqu’un qui les connaît encore mieux c’est Julien. Julien, comment est-ce que ça va ?

JULIEN : Ça va très bien, merci de m’inviter sur ta chaîne.

LADISLAS MAURICE : Oui. Donc, Julien a un parcours intéressant, il habitait au Panama, il est ensuite parti à Dubaï, il est revenu au Panama…

JULIEN : Revenu au Panama…

LADISLAS MAURICE : Voilà.

JULIEN : J’ai fait deux expériences à Dubaï dans des conditions différentes…

 LADISLAS MAURICE : Dans des conditions différentes. Ok donc…

JULIEN : Une fois en tant que célibataire, et une fois en famille.

Pourquoi avoir quitté le Panama

LADISLAS MAURICE : Alors, pourquoi est-ce que tu es allé à Dubaï la première fois en tant que célibataire ?

JULIEN : Ok.

 LADISLAS MAURICE : Et pourquoi est-ce que tu es reparti ?

JULIEN : La toute première fois c’était pendant le covid, et ce qui s’est passé c’est que le Panama, en fait, a été extrêmement restrictif ici, il y a eu presque un an où on a été enfermé dans les appartements et on avait le droit de sortir deux fois par semaine, l’heure dépendait en fonction du dernier numéro de sa cédula, carte d’identité locale, donc du coup deux fois par semaine vous aviez le droit de sortir deux heures maximums, les femmes avaient trois fois par semaine…

LADISLAS MAURICE : Elles ont de la chance. 

JULIEN : Oui, elles avaient un peu plus de chance que les hommes et donc ça a été un peu infernal Panama pendant le covid, alors pour moi ça a été super parce que j’ai été super productif, j’ai jamais gagné autant d’argent, jamais fait autant de business, enfin ça a été très bon, ça m’a mis dans une bulle impeccable, il fallait ça à un moment dans ma vie, donc c’était super mais, voilà, c’était très morose, il y avait aucun fun, il y avait plus aucun restaurant rien, rien, rien, rien, donc je suis parti à Dubaï parce que, justement, tout était ouvert à Dubaï pendant ce temps-là, je crois qu’ils ont eu peut-être un mois de lock-down dans tout…

LADISLAS MAURICE : Donc, tu t’es un peu enfui du Panama vers la liberté à Dubaï ? 

Pourquoi déménager à Dubai

JULIEN : Oui, exactement. Il y avait donc le trop-plein de toutes les mesures covid ici, il y avait que mon petit frère s’est expatrié là-bas, parce que lui, pour des raisons business a sa société là-bas, avait un associé là-bas, des bureaux là-bas avec des employés, donc il allait là-bas et avec mon petit frère on est vraiment comme des meilleurs amis, vraiment, enfin ce petit frère en particulier on fait un peu la même chose, on fait tous les deux du e-commerce donc on est très, très proche et donc je voulais le suivre, être à proximité de lui, et donc ce sont ces deux raisons qui ont fait que je suis allé à Dubaï sans jamais y avoir été avant dans ma vie. J’avais fait des arrêts peut-être en avion, oui j’avais fait un arrêt une fois en allant en Thaïlande mais je n’avais jamais foutu les pieds à Dubaï de ma vie avant et donc, je suis allé là-bas, je suis devenu résident et j’ai expérimenté à peu près six mois la première année, donc au début tout est un peu Disneyland, tout est sympa, tout fonctionne quand tu viens de Panama où tout était fermé pendant le lock-down, du coup ça a été assez amusant, on va dire le début, après je déchante un petit peu parce que je ne trouve pas le même confort que je veux par rapport à ce que j’ai ici Panama, si tu veux en termes d’habitation, en termes d’appartements, même si c’était les prix covid qui étaient plus bas et que maintenant ils sont encore plus fous, mais c’était déjà cher et c’était pas phénoménal, donc j’ai terminé à habiter dans la grande Plaza dans un hôtel un cinq étoiles au dernier étage j’avais loué la suite pendant six mois, ça coûtait à peu près 12 – 13 mille euros par mois, et c’est à peu près le seul truc que j’ai trouvé de convenable, sinon pour avoir ce que j’ai ici, ça coûtait autant mais il fallait vraiment s’engager, enfin tout était assez compliqué, donc je voulais de la flexibilité etc. donc je me suis retrouvé à l’hôtel, bref, au bout des six mois on arrivait à l’été, donc il fallait se barrer

LADISLAS MAURICE : Il fait chaud l’été à Dubaï…

JULIEN : Oui, c’est un peu le souci de Dubaï, c’est que quand vous êtes résident là-bas, il faut que vous prévoyez dans votre année quatre mois où vous ne serez pas dans le pays parce que c’est extrêmement chaud, ce n’est pas invivable, c’est à dire qu’on peut vivre sous cloche, c’est faisable, je l’ai fait l’année dernière, j’ai fait le test justement, je n’avais jamais fait de ma vie, je suis allé en juillet, j’ai fait tout le mois d’août, après je suis arrivé fin juillet, j’ai fait tout août et septembre ; voilà, c’est pas confortable, aucune activité en extérieur, enfin ce n’est pas infaisable, mais ce n’est pas un plaisir en fait du tout, et pourtant je supporte extrêmement bien la chaleur, pour un petit peu de contexte, je me suis expatrié à 11 ans et j’ai commencé par le Maroc et tous les étés au Maroc à Marrakech, qui est une cuvette, il fait 45, 50, on a jusqu’à du 53 donc… voilà, je suis quelqu’un, je pense, qu’il peut dire qu’il supporte très bien la chaleur, Dubaï, enfin, les Émirats, le Golfe, c’est un niveau au-dessus en termes de chaleur, c’est vraiment vous ouvrez la porte du four et vous sentez ce petit vent qu’ arrive dans vos yeux, c’est ça.

LADISLAS MAURICE : Voilà

JULIEN : Et ensuite je suis allé en Biélorussie juste après les Émirats et c’est là que j’ai rencontré ma compagne, et donc on a voulu redonner une chance en tant que famille aux Émirats, donc on est venu d’abord au Panama, on est resté un an ici, et après, au bout d’un an, comme on voyage tous les étés en Europe, on était plus proche de Dubaï, donc on s’est dit on va donner une chance à Dubaï puisque j’en avais parlé un petit peu, pour voir si on aurait vraiment un confort supplémentaire par rapport à Panama en tant que famille. Les premiers mois ça refait le même effet, à chaque fois c’est toujours cet effet qu’on a un peu aux Émirats, c’est que c’est un petit peu Disneyland, tout brille, tout est clean, tout est propre, tout est bien organisé, les supermarchés, c’est incroyable vous allez dans un Spinneys ou un Waitrose, les fruits, tout est en pyramide, toutes les conserves toutes… 

LADISLAS MAURICE : Qualités…

JULIEN : Oui, la super cam a super marchandise aux Émirats, ils arrivent à importer vraiment du top en fruits, légumes, ça vient beaucoup de Turquie, du Maroc etc. il y a de la top cam, donc voilà, on a on a testé ça et je ne sais pas si tu voulais que je parle d’un an qu’on avait passé ici au Panama pour pouvoir faire un peu plus de comparaison peut-être et lâcher un petit peu mon monologue mais…

LADISLAS MAURICE :  Oui, oui c’est bon, c’est parfait. C’est un processus, il n’y a pas de ça c’est des plus, ça c’est des moins, la réalité c’est que tout le monde le vit différemment et c’est intéressant de comprendre le parcours.

La nourriture au Panama

JULIEN : Je pense qu’il y a un truc qu’il faut retenir vraiment de cette vidéo c’est que les deux options sont d’excellentes options d’expatriation, mais ça dépend pour qui ? Et comment ? Et à quel âge ? Et pourquoi ? C’est tout, mais donc Panama on est venu ici un an avant de que j’entame sur la deuxième fois où on a été aux Émirats et donc on a passé un an très agréable ou tout allait plutôt bien, ici il y a un souci au Panama c’est un petit peu la qualité de la nourriture qu’on peut trouver, il faut vraiment avoir ses providers (fournisseurs), ce n’est pas aussi simple. Voilà, aux Émirats tu descends tu vas dans un Spinnyse ou un Waitrose, tu as le top qualité, il n’y a pas à chercher plus loin, ici il faut trouver un peu ces fournisseurs etc.

LADISLAS MAURICE : C’est vite très cher 

JULIEN : C’est vite excessivement cher et parfois on est très déçu en fait sur les fruits et les légumes et tout ça qui sont beaucoup importés et ça c’est une chose dont on discutait la dernière fois, c’est que c’est bizarre, Panama est censé avoir une terre qui serait bonne pour produire des fruits et des légumes etc. je ne sais pas s’ils en produisent et qu’il les exporte ou est-ce qu’ils en produisent pas du tout je ne sais pas les grands miracles. 

LADISLAS MAURICE : C’est plus facile de recevoir des dividendes du canal.

JULIEN : Oui 

LADISLAS MAURICE : C’est plus facile de faire de la finance et ils produisent quand même dans le nord du pays aux alentours de Boquete et là-bas, si tu vas là-bas, il y a des fruits locaux, la viande locale, tout ça c’est très bon, mais pour je ne sais quelle raison, la nourriture n’arrive pas à faire 5 – 6 heures de camion jusqu’à Panama City, donc ça je ne comprends toujours pas. 

JULIEN : Donc, du coup, on mange des fruits qui arrivent en container congelés ici et, là j’ai acheté des mûrs, l’autre jour j’ai acheté trois barquettes, sur les trois il y en a une qui est bonne achetée…

LADISLAS MAURICE : Et ça a couté combien chaque barquette ?

JULIEN : $8 dollars à peu près une petite barquette de mûrs.

LADISLAS MAURICE : Voilà. C’est pas Lidl pour deux euros.

JULIEN : Oui, voilà, mais le truc c’est qu’après de l’autre côté, tu ne payes pas d’impôts, on ne te casse pas les pieds, ici, c’est extrêmement libre, je m’en fous de payer six dollars de plus mes mûrs à condition qu’on te foute la paix, si tu veux, ça vaut largement le coup pour moi, ça vaudrait peut-être pas le coup pour quelqu’un qui aurait un tout petit salaire, effectivement mais quand on parle à des échelles plus grandes ils peuvent me les vendre 15 balles les mûrs, je m’en fous en fait, à partir du moment où on ne me casse pas les pieds.

Deux destinations pour des gens avec de l’argent

LADISLAS MAURICE : Oui, ce qu’il faut comprendre avec ces deux destinations, ce sont des destinations où il faut déjà avoir de l’argent, donc soit on y va pour trouver un boulot, Panama un peu plus difficile qu’à Dubaï, à Dubaï un peu plus trouver de l’emploi, ou soit on travaille en ligne on doit déjà un peu se faire de l’argent pour que ça paye le coup, sinon il y a des destinations qui sont moins chères dans le monde.

JULIEN : Oui bien sûr.

LADISLAS MAURICE : Qui sont plus appropriés, mais oui, Panama, Dubaï, on n’arrive pas si on veut vivre cheap.

JULIEN : Ça ne va pas être agréable, la personne qui veut vivre cheap, ce n’est pas la destination. C’est possible, aux Émirats c’est extrêmement cher, il y a plein de quartiers un peu plus cheap plus populaires où il y a justement toute cette immigration qui vient de Philippines etc. et voilà, on peut vivre pour pas cher, il y a des supermarchés qui coûtent que dalle, je ne sais plus les noms, mais des équivalents de Lidl il y a là-bas donc, c’est possible et ici aussi puisqu’il y a des gens qui gagnent $500 balles par mois, $600 balles, donc je ne dis pas qu’ils vivent excellent bien mais ils vivent, donc c’est possible.

LADISLAS MAURICE : C’est possible.

Les désavantages de Dubai

JULIEN : Pour un Occidental, s’expatrier là en essayant de vivre cheap, ce n’est pas une bonne idée, il y a tellement d’autres options à travers la planète, donc oui, ces deux destinations qui sont extrêmement chères, je pense que c’est dans le haut du spectre, mon plus haute est à Hong Kong, Singapour, mais on est bien. Là, déjà, Panama c’est le plus cher de toute l’Amérique Latine avec Uruguay, je le crois, et voilà c’est déjà les plus chers de cette zone là, ce sont des prix qui font la compétition avec des bonnes villes des États-Unis, on n’est pas au tarif Miami, mais on est à 20% en dessous, c’est quand même cher mais il y a un confort de vie en échange, il y a une tranquillité, on te fous la paix, et c’est ça le truc vraiment qui était important pour moi avec cette destination, et que je suis un peu mitigé sur le côté liberté, aux Émirats avec un peu de recul, alors, oui pour quelqu’un qui viendrait de l’enfer qu’est l’Occident maintenant en termes de régulations, de normes, de paperasse de etc., oui ça va être beaucoup mieux, et c’est pour ça qu’il y a beaucoup d’influenceurs,beaucoup de youtubeurs sur YouTube qui vont faire des vidéos en disant : « ah ! c’est fantastique » enfin, j’ai un sentiment de liberté etc. ils arrivent de France la plupart voilà donc oui forcément quand tu vas du pire à ça, forcément ça paraît mieux, après, avec une vision internationale d’une personne, enfin ça fait 11 ans que je suis expatrié, j’ai vécu dans pas mal de pays, j’ai voyagé dans 53 pays au moment où je fais cette vidéo, 54 peut-être même, donc voilà j’ai une vision internationale, c’est relatif la liberté qu’on a à Dubaï, on sent que ce n’est pas dysfonctionnel, donc je ne sais pas si ça se dit en français mais dysfonctionnel.

LADISLAS MAURICE : dysfonctional

JULIEN : Dysfonctional, donc du coup, il y a moins de possibilités de trouver une route alternative quand on rencontre un problème, on va dire, c’est très triste, c’est-à-dire moi je vais donner un exemple, par exemple covid donc il fallait mettre les masques, le masque à Dubaï aussi il y avait une loi comme quand le mettre, bon je me suis jamais fait arrêter, je suis passé devant des flics et tout mais, si je m’étais fait arrêter je ne sais même pas s’il y a une amende, et s’il y avait une amende ça aurait été $20 balles quoi. Dubaï c’était $800 balles et je l’ai vraiment payé, on était deux donc $1600 euros, comme ça, et comme ça en marchant.

LADISLAS MAURICE : Avec le sourire, et très poli etc.

JULIEN : Moi j’avais le masque sous le menton, mon pote l’avait juste sous son nez, la rage, $850 balles, 850 balles, donc voilà, c’est beaucoup plus strict et là je donne juste un exemple mais, on va dire qu’il y a beaucoup de choses qui sont devenues, je ne sais pas si ça a toujours été comme ça mais je pense que ça devient de plus en plus normé, régulé le Golfe.

LADISLAS MAURICE : Ça a été toujours été comme ça.

JULIEN : Ah, ça a toujours été comme ça ? 

LADISLAS MAURICE : Très clac, clac, clac.

JULIEN : Mais moi j’ai quand même vu une différence entre mon premier voyage il a un an, j’ai l’impression, peut-être parce qu’il y a eu un afflux énorme de personnes qui sont venues s’expatrier, donc ils ont ajouté plus de règles etc. 

LADISLAS MAURICE : Et ils sont toujours les premiers à adopter toutes les dernières technologies de contrôle. 

JULIEN : Oui, oui. Toutes les caméras etc. il y en a partout, et là où on se sent un petit peu moins libre, c’est aussi ce côté… enfin c’est même pas liberté, mais c’est le côté on se sent pas vraiment à la maison dans le sens où on est toujours sur un visa renouvelable, deux ans, trois ans, au mieux si tu achètes une propriété à plusieurs millions, je crois que le plus gros visa qu’ils ont c’est 10 ans et ça reste un visa, enfin ici c’est doux là, tu as une carte d’identité, tu es résident permanent, donc ici au Panama tant que tu fais bien ton voyage tous les deux ans, c’est 24 mois maximum qu’il faut pas être en dehors du pays, tu conserves à vie ton titre et ton plan B ici, donc c’est exceptionnel ; là-bas, dès que tu te barres plus de 6 mois ça s’annule, si tu ne renouvelles pas à chaque fois ta société, ça coûte un bras en plus.

LADISLAS MAURICE : Ça coûte très cher. 

JULIEN : Ça coûte un bras, donc voilà tout ceci ça m’a un petit peu gonflé je trouvais à la fin en gros que… je vais faire un peu une métaphore, mais en gros Dubaï c’est un petit peu comme un all you can eat, un buffet à volonté et en fait, au départ tu te dis : c’est extraordinaire, parce qu’il y a plein de trucs etc., une fois que tu as un peu mangé tous les trucs, tu as découvert, c’est comme si vous restiez 10 jours dans le même Resort avec le all you can eat, à la fin vous mangez désolé du bacon, au déjeuner vous ne mangez plus tous les trucs, c’est un peu ça la vie, c’est quand on termine à avoir son petit cocon et tu as pas besoin de finalement tout cet artifice qui avait à Dubaï et t’as pas besoin de payer trois fois plus cher parce que si on doit faire aussi un point sur le coût de la vie, ici je dois dépenser peut-être six, huit mille dollars par mois pour vivre, à Dubaï j’avais vraiment du mal à être en dessous de 15 à 20 mille, oui 15 à 20 mille, et je suis quelqu’un qui va aux restaurants de temps en temps, je me fais le plaisir, de temps en temps, c’est à dire deux, trois fois la semaine, quand même c’est pas zéro, mais je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas, enfin voilà.

LADISLAS MAURICE : Ceux qui aiment boire à Dubaï ça coute cher, là c’est uff.

JULIEN : On a fait des restaurants à quatre, avec moi et un autre couple et personne ne buvait d’alcool, on était déjà à $600, $800 dollars l’addition, tu bois de l’alcool tu peux presque doubler parce que les additions sont extrêmement chères.

LADISLAS MAURICE : Mais bon après on peut aller au McDo à huit dollars, aussi.

JULIEN : Oui mais ça c’est assez drôle et c’est vraiment large le spectre aux Émirats, tu as de la bouffe pour trois dollars, tu peux avoir des street-food un peu du pays au Moyen-Orient etc., je ne sais rien de trucs comme ça où tu vas manger pour rien et puis après tu as tout le spectre, après tu peux aller dans des restaurants complètement branchés et là pour le coût, ça peut vite monter, mais après il y a aussi des techniques, il y a une application là-bas qui s’appelle Entertainer, tu achètes un buy one get one free, des choses comme ça. Tu peux un petit peu, mais globalement ça reste quand même une destination assez chère. 

LADISLAS MAURICE : Et donc après tu es revenu au Panama ?

Les avantages de Panama

JULIEN : Et donc là, je viens d’arriver ça fait une semaine, je suis très content d’être rentré, j’ai retrouvé mes petites habitudes ici, je me sens juste mieux ici en termes de climat, en termes d’air, mon énergie est meilleure, là-bas il faut…

LADISLAS MAURICE : C’est beaucoup moins polluer.

JULIEN : C’est six à huit fois moins polluer, ici l’air est bon, Panama en fait, pour une grosse ville c’est assez… on a beaucoup de chance en fait, je pense que ça doit être juste bien balayé avec la mer devant, je ne sais pas quel est le phénomène, parce que Dubaï aussi a la mer devant, mais c’est catastrophique, alors peut-être parce qu’il produisent plus, peut-être il y a plus de constructions…

LADISLAS MAURICE : Le sable.

JULIEN : Le sable sûrement. Voilà, la pollution c’est un énorme problème de Dubaï je pense que quelqu’un qui reste une décennie là-bas, il perd du temps de vie concrètement, à la fin il y avait un peu trop de régulations, de trucs dans l’immeuble tout était un peu compliqué, tu es tout le temps un peu fliqué, je n’ai pas assez documenté quand je dis qu’il y a trop de régulations, mais par exemple tu descends une chaise de bureau dans l’ascenseur, les types de la sécurité ils arrivent : non mais il fallait un moving permis, il fallait laisser une caution, enfin, c’est la folie, d’ailleurs je n’étais pas en train de déménager un sofa tu vois.

LADISLAS MAURICE : Rien que ça ça suffit pour se convaincre de les quitter.

JULIEN : Et là-bas dans mon loyer juste pour être tout à fait transparent c’est huit mille dollars.

LADISLAS MAURICE : Et tu as des gardes qui t’embêtes pour une…

JULIEN : Ils me cassent les pieds, tous les mois, un mois et demi les types… alors je déteste prendre les cartes de ma maison, la carte d’accès de l’immeuble etc. donc j’ai souvent mes poches vides, et donc je rentre toujours chez moi sans rien, comme ça, et le type est censé m’ouvrir la porte, c’est son job, c’est pour ça que je paye huit mille dollars mon appartement en haut, et une fois tous les un mois et demi il ne me reconnaît pas et une fois j’ai carrément dû faire descendre ma compagne pour qu’elle m’ouvre dans un moment que… voilà c’est toutes ces conneries là qui m’ont fatigué à la fin, en fait ce qui se passe c’est que les personnes qui font appliquer les règles du quotidien c’est l’immigration pakistanaise-indienne qui sont câblées d’une façon totalement différente de la nôtre, alors c’est bien, c’est pas bien on va pas en discuter c’est pas du racisme etc.

LADISLAS MAURICE : Après surtout, dès qu’ils font une seule erreur ils se font virer, maltraiter.

JULIEN : Bien sûr, ils se font virer et ça aussi c’est une autre des choses, c’est le turnover qui peut y avoir, c’est à dire qu’ici tu reviens après un an, toutes les serveuses, le door man en bas, quand je suis arrivé il m’a fait un huge directement « Monsieur Julien » et tout le monde était super content que je rentre etc. je vais dans les restaurants, enfin, un an après tout le monde se rappelle de moi… 

LADISLAS MAURICE : Julien donne des bons pourboires.

JULIEN : Peut-être mais parce que j’aime bien être bien servi, mais voilà, il y a ça. Non, aux Émirats tout le monde s’en fout, et puis surtout il y a un turnover, ils n’ont pas le temps de se rappeler de toi. Donc ce que je disais avec les Pakistanais, les Indiens, il n’y avait rien de raciste à ça mais c’est juste qu’on est câblé en tant qu’occidental, on a une façon différente de penser, il y a aucun racisme dans ce que je suis en train de dire, mais du coup ils pensent différemment de vous et c’est eux qui ont un pouvoir sur vous entre guillemets, puisque c’est eux qui contrôle les accès, c’est eux qui, au quotidien c’est avec eux que vous avez des interactions, vous n’avez pas d’interactions avec des Émiratis, jamais c’est des Pakistanais, des Indiens qui vous parlez au quotidien quand vous êtes aux Émirats, au mieux, peut-être il va y avoir un manager dans certains restaurants qui va être un occidental mais, sinon vous ne parlez pas à des occidentaux, à des gens qui pensent de la même manière que vous et qui ont la même conception des choses que vous, donc ça c’est un petit peu embêtant aussi, voilà, le coût de la ville, la complexité de tout, on a voulu mettre le à l’école, donc aux Émirats si on me demande des fichiers de papier mais vraiment, c’est à la limite qu’ils ne demandent pas le groupe sanguin de la grand-mère, tu vois, et ils chargent $12 mille dollars par an. Ici on est arrivé, le jour même où on est arrivé, on a été voir l’école sans rendez-vous, on a dit peut-être on aurait dû prendre un rendez-vous, non, non, le petit commence à jouer, laissez-le pour la première journée, c’est bon, vous ferez les papiers… peut-être qu’il y a des européens qui vont regarder ça et qui vont se dire : niveau de sécurité c’est pas top tu vois, mais après ils avaient toutes les files, puisqu’il avait déjà été à l’école ici, mais voilà, on va dire que ta vie est plus facile ici dans l’ensemble, c’est ça qui me convainc le plus avec Panama, c’est clair qu’il y a beaucoup moins de fun, on peut rentrer un peu dans les désavantages de Panama, pour terminer un peu la vidéo, je pense que ça manque vraiment en animation, en fun, parce que forcément Dubaï, je ne sais pas, 10-15 parcs d’attractions, donc forcément quand tu es en famille c’est très sympa, il y a toujours un truc nouveau qui sort, enfin, il y a beaucoup d’argent qui arrive, donc forcément il faut qu’ils amusent un petit peu, qu’ils entretiennent un peu, tous les Russes qui arrivent, donc ils sortent toujours un truc nouveau, tu as toujours des nouveaux restaurants, des nouvelles expériences, des nouvelles activités, donc voilà, c’est un peu plus fun, ici voilà, tu as le Causeway là-bas au bout, un petit peu Amador, aller manger un bout, voir le canal de Panama une ou deux fois pour voir à quoi ça ressemble un bateau qui passe en mangeant une glace, tu as deux musées du canal de Panama, le vieux Panama, tu as le Casco Viejo qui est très sympa, qui apporte quelque chose vraiment à Panama, qui apporte une âme, sinon ça serait qu’une ville moderne d’amérique latine, et là le Casco Viejo apporte une petite vibe…

LADISLAS MAURICE : Par contre à une heure ou deux d’ici, il y a plein de trucs à faire si on prend un vol, on peut aller dans le nord du pays au Panama, on peut aller aux Caraïbes, on peut aller au Costa Rica, on peut aller en Colombie, et les vols sont dans le coin pas trop chers, $200 dollars aller-retour, on a quelque chose comme ça… tous les jours tu as plusieurs

JULIEN : Il y a de super bonnes fréquences, à partir de l’aéroport d’Albrook tous les jours tu as plusieurs  vols qui vont à Bocas etc. ce que je veux dire c’est vraiment que Panama City c’est une ville business à la base, ce n’est pas touristique le Panama…

LADISLAS MAURICE : Non.

JULIEN : Ça va le devenir, je pense, parce que ça a tout pour, enfin, on va dire géographiquement oui.

LADISLAS MAURICE : Ça a beaucoup pour…

JULIEN : Ça a beaucoup pour, il y a encore du travail, je pense sur certains points au niveau de l’hospitalité, au niveau des hôtels etc. d’augmenter un petit peu leur game en termes de design, des choses comme ça pour attirer une clientèle occidentale, mais ça vient,  et tu as Viceroy justement à Bocas qui vient d’ouvrir, un cinq étoiles, enfin qui est en train d’ouvrir, pardon un cinq étoiles, donc voilà, ça vient et je pense que ça va mettre la destination sur la carte, je pense concrètement, tu as le Sofitel Impérial qui vient d’ouvrir au Casco, voilà, c’est quand même des beaux établissements, si ils ont mis ici leur pion c’est qu’ils voient quelque chose.

LADISLAS MAURICE : Oui, tout à fait.

JULIEN : Donc, c’est pas la même chose d’ailleurs, en fait, en termes de profil et d’activité ici ça va être beaucoup plus connecté à la nature, ça va être plus de la randonnée, Boquete, Chiriquí, tout ça, de la page, San Blas, le surf il me semble c’est Coronado, snorkeling, San Blas, Bocas del Toro, même là en face tu as les îles Las Perlas, Contadora, je suis allé, c’est très, très sympa, mais encore une fois, le standing des hôtels il te charge $2- $300 dollars la nuit pour des trucs où partout dans le monde ça vaudrait $50 balles, vraiment aucune méchanceté contre l’établissement, j’espère s’ils sont français j’espère qu’ils ne regarderont pas la vidéo mais voilà ça coûte $50 balles et ils vendent ça $2-$300 balles la nuit, le spot il est bien au bon endroit, mais l’hôtel, le standing il est nul, la déco elle a 30 ans, quoi, ça va pas donc voilà c’est un peu ça qui manque par un moment ici et un petit peu de fun, la culture aussi ça peut manquer, j’aime énormément aller au théâtre, au musée, dans les deux vous ne trouverez pas de culture, ça peut être un peu radical de dire ça comme ça, mais voilà si vous aimez vraiment les beaux musées, les belles toiles etc., ça reste, ce n’est pas ici. 

LADISLAS MAURICE : Rentrer en Europe pour l’été.

JULIEN : Rentrer en Europe, allez à Saint-Pétersbourg à l’hivernage, allez à New York, allez à Washington, allez à Chicago, voilà, à partir d’ici on peut aller il y a du super art à New York c’est vraiment bien, donc ça sera pas top au niveau art, au niveau théâtre etc., Dubaï pourrait y gagner un petit peu parce que Abou Dhabi a ouvert le Louvre mais bon, c’est pareil, c’est un petit loop, ce n’est pas le loop de Paris où il faudrait je ne sais pas combien d’années pour tout voir, vraiment combien de visites… j’ai calculé un jour que si on voulait rester quelques secondes devant chaque toile, il faudrait y passer des mois et des mois, enfin là c’est un tout petit truc mais, c’est un pas en avant, c’était vraiment bien le Louvre d’Abou Dhabi, j’ai passé un bon moment, donc ça gagnerait de ce côté-là, ici bon il y a vraiment pas grand-chose, il y a un petit peu de théâtre à Dubaï mais bon pas des grandes pièces.

Les banques au Panama et à Dubai

LADISLAS MAURICE : Et au niveau des banques, des structures…

JULIEN : Banking…

LADISLAS MAURICE : Des business, tout ça, c’est que tu parles de ça beaucoup dans ta formation.

JULIEN : Banking, personnellement en expérience je préfère ici, le service est meilleur, encore une fois les personnes à qui vous allez vous adresser, ici ça va être des Panaméens et là-bas ça va être souvent des Indiens et encore une fois on pense pas de la même manière, les accents sont très forts, après quelqu’un qui parlerait pas espagnol, peut-être qu’il préférerait l’anglais avec un accent très fort à Dubaï, mais alors, il y a un truc qui n’était pas agréable, par exemple, quand ma carte, mon Emirate ID arrivait à expiration, on reçoit un mail, il faut le [inintelligible] sinon votre compte est locked, elle est fermée.

LADISLAS MAURICE : C’est exactement la même chose à Oman.

JULIEN : Ça rigole pas, en gros vous êtes vraiment dans le pays comme un invité et vous êtes de passage, et donc ça se ressent pour beaucoup de choses comme ça, et pour le banking, encore une fois, ce n’est pas agréable comme sensation, je préfère le banking ici, en solidité sûrement que les grosses banques Émiratis, les NBD, FAB, etc., sont plus solides baquées, par le gouvernement, donc plus solides, si les banques ne sont pas mal gérées, ça reste un bon niveau, en termes de rendements c’est mieux ici, en termes de service en niveau VIP, premium banking, c’est mieux ici, voilà, c’est mon avis personnel de mon expérience, j’ai moins d’expérience avec les banques, aux Émirats j’ai eu qu’une banque là-bas donc, et ici j’en ai eu quatre donc et puis surtout j’ai vécu plus de 5 ans ici, je suis juste dans ma sixième année, à Dubaï j’ai été résident trois ans donc, ça aussi il faut le prendre en considération parce que…

LADISLAS MAURICE : Pas mal 3 ans. 

JULIEN : Alors, j’ai été résident mais, j’ai passé on va dire, 15-16 mois en tout peut-être.

LADISLAS MAURICE : Ok, très bien.

JULIEN : 16-17 ans peut-être, en tout. 

LADISLAS MAURICE : En tout cas, merci beaucoup pour tous ses insights…

JULIEN : Mon retour ça a été un petit peu dans tous les sens, mais je pense que les gens arriveront à piquer deux trois trucs, dans tous les cas, je voudrais quand même terminé par ça, ce n’est pas du Dubaï bashing ce n’est pas parce que moi je ne choisis pas Dubaï que ce n’est pas une bonne destination, au contraire, enfin, j’ai plein de clients qui s’y sentent bien et qui s’y sentent sûrement mieux qu’ils se sentiraient en Amérique Latine, donc voilà, c’est là-dessus que je voudrai terminer.

LADISLAS MAURICE : Tout à fait, personnellement aussi j’ai une préférence pour Panama mais je comprends tout à fait pourquoi les gens préfèrent Dubaï 100%. Est-ce que tu peux nous dire trois mots sur ta formation, sur tout ce qu’il y a offshore, impôts etc., moving, déménager à l’étranger, c’est que c’est vraiment une formation qui est très bien.

JULIEN : Ok, j’ai une formation sur l’e-commerce et la formation dont tu parles c’est la formation offshore mastery qui est effectivement une formation pour ceux qui veulent restructurer leur vie dans un niveau personnel et d’un point de vue business, à l’international dans le but de payer peu ou pas d’impôts, légalement, voilà, si je dois la résumer très simplement avec un gros travail de recherche qui a été fait vraiment.

LADISLAS MAURICE : Oui, un gros travail de recherche.

JULIEN : Pour vous mâchez le travail, pour que vous sachiez dans quelle direction aller, parce que ça peut être un petit peu déboussolant au départ, quand on décide de s’expatrier, de savoir par quoi commencer concrètement, et donc, vraiment étape par étape je vous aide à aller à votre objectif qui est peut-être de vous expatrier.

LADISLAS MAURICE : Très bien, donc il y a le lien en dessous. 

JULIEN : Merci à toi

LADISLAS MAURICE : Julien merci.