Je vois constamment deux discours sur l’immobilier au Panama.

  • D’un côté, des promoteurs et agents sans scrupules qui promettent de superbes rendements locatifs.
  • De l’autre, des personnes aigries qui crient que l’immobilier au Panama est en pleine bulle et trop cher.

Les deux ont tort.

  • Les rendements locatifs de manière générale ne sont pas intéressants, même si dans certains cas on peut avoir du 4% – 4.5% net à Panama City après frais et gestion.
  • L’immobilier, surtout sur le marché secondaire, n’est pas cher. Les prix n’ont à peine bougé depuis 10 ans alors que les prix de l’immobilier ont flambé dans la plupart du monde.

Le résultat est que l’on peut avoir de l’immobilier assez bon marché, et surtout, recevoir un permis de résidence au passage.

Catherine, mon agent immobilier Québecois à Panama City, m’a montré des condos sur la plage qui qualifient les investisseurs à la résidence au Panama.

Un très bon plan B

Pour obtenir la résidence au Panama en tant que Français, Québécois, Belge, ou Suisse il suffit de soit:

  • Créer une entreprise au Panama et s’employer
  • Faire un dépôt bancaire de 3 ans à la hauteur de 200 000 $
  • Investir dans de l’immobilier au Panama à la hauteur de 200 000 $

Ou une combinaison des deux dernières options.

Cela vous donnera à vous et votre famille une résidence temporaire pendant 2.5 ans, et ensuite vous pourrez faire la demande de résidence permanente. Pendant ce temps il faudra aller au Panama une fois par an.

Par contre une fois résident permanent vous ne devrez aller au Panama qu’une fois tous les deux ans.

Et si vous voulez la résidence permanente immédiatement investissez 300 000 $ dans de l’immobilier. Cette option marche aussi pour les Libanais et Africains

C’est vraiment un très bon plan B. Et si vous souhaitez vraiment vivre au Panama, vous pourrez avoir la résidence fiscale et donc potentiellement ne pas payer d’impôts.

La belle vie.

Et voici le guide de l’investissement immobilier à Panama City.

Pour un Monde d’Opportunités,

Investisseur Globetrotteur.

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Transcription de “Investir dans l’immobilier près de Panama City pour le Visa Pays Amis et Friendly Nations Visa”

LADISLAS MAURICE : Bonjour, ici Ladislas Maurice de Investisseur Globetrotteur, sur les plages du Panama avec la charmante Catherine. Parce que, quand je t’ai parlé Catherine et je te disais : « est-ce que tu peux nous faire un peu un overview de la ville de Panama City en terme d’immobilier ? » tu m’as dit Ladislas, il faut que tu viennes aux plages. Il faut que tu viennes aux plages. C’est vraiment très agréable ici.

CATHERINE : Oui, moi ça fait un peu plus de 10 ans que j’habite au Panama, mais j’habite à San Carlos.

LADISLAS MAURICE : Donc là, on est à peu près à 1h30 – 2h de Panama City en voiture. Il y a des jolies plages vraiment désertées, avec quasiment personne. C’est ça un désavantage du Panama. Et ce qu’on va faire, on va aller voir deux appartements qui pourraient qualifier les gens pour le Friendly Nations Visa ou le Visa Pays Ami du Panama. En gros, 200 mille dans de l’immobilier, vous donnent vous et votre famille entière la résidence au Panama, si vous êtes Français, Belge, Suisse ou Québécois. Donc Catherine, ça fait longtemps que t’es installé ici, c’est ça ?

CATHERINE : Oui, ça fait plus de 10 ans. Au début, quand je suis arrivée, j’allais et je venais. Mais là, ça fait de 12 à 14 ans que je suis installée.

Vivre sur la côte du Panama

LADISLAS MAURICE : Donc, pourquoi ici et pourquoi pas à Panama City ? Parce que de manière générale, les gens préfèrent aller à Panama City.

CATHERINE : C’est sûr que moi j’ai commencé un peu comme tous les gens à Panama City. Je suis restée environ, je crois, cinq ans. Puis après ça, je n’aimais juste pas vraiment le vibe de la ville, du mouvement, du trafic, de tout. Donc moi, je suis un peu plus comme la nature, calme, j’aime les activités plus en nature, comme des trucs un peu plus relaxes. Donc, quand j’ai déménagé premièrement aux montagnes, je suis restée trois ans environ : El Valle de Antón, Altos de Maria, puis après ça, à la plage ça fait plus de quatre ans, puis c’est vraiment pour moi le meilleur, vu que c’est près de tout. J’aime le climat, j’aime les activités ici. Donc, pour moi, ça c’est comme mon petit confort.

LADISLAS MAURICE : Ok, très bien. Donc là, on va aller voir l’appartement où on est. C’est un appartement loft d’une chambre à coucher et on va aller regarder ça, en détail.

Visite d’appartement à Gorgona, Panama Ouest

CATHERINE : Ok. Donc au présent, on est au PH Bahía. Ca c’est à Gorgona. Gorgona, c’est à Panama Ouest. On est dans un loft de 118 mètres carrés, avec une cuisine, il y a une salle de bain en bas puis aussi en haut. Quand vous pensez à un appartement qui a une vue latérale à la plage…

LADISLAS MAURICE : La vue est vraiment superbe.

CATHERINE : Le building a full power generator, plusieurs piscines, un parc pour enfants, intérieur et extérieur, tous les courts pour football, tennis, il y en a plusieurs. Donc, il y a quand même beaucoup de trucs à faire. Il y a un restaurant aussi dans le ground floor.

LADISLAS MAURICE : Deux choses, power generator. Pourquoi est-ce qu’il y a un générateur? Il y a beaucoup de coupures d’électricité ici ?

CATHERINE : Oui, ça arrive. Donc on est au Panama, ça arrive quand même assez souvent. Puis les buildings au Panama ont toujours trois options : no power generator, donc tu fais juste attendre. Le power generator qui fait juste le service des ascenseurs, mais ici c’est full. Même s’il n’y a pas d’électricité pendant six heures, il y a quand même la climatisé, tout tout. Ça c’est quand même bien, parce qu’il y a des gens qui travaillent à la maison, parce qu’ils ont accès à l’internet en tout temps puis aussi c’est juste comme… il fait chaud…

LADISLAS MAURICE : Ton internet est rapide ici ?

CATHERINE : Oui, ici il y a des plans de 250 mega à 700 mega par mois, pour environ 40 dollars. Donc ce n’est quand même pas très cher.

LADISLAS MAURICE : Et donc c’est un loft ?

CATHERINE : Exactement. Le PH Bahía a plusieurs options, deux chambres, trois chambres, loft. Mais aujourd’hui, on regarde le loft qui est un peu plus élevé.

L’immobilier côtier est-il un bon investissement au Panama ?

LADISLAS MAURICE : Donc Catherine, si je devais venir ici et je te disais que je veux faire juste un investissement immobilier, je ne veux pas de visa, je veux du rendement locatif, je ne cherche même pas à vivre ici, je veux juste faire du Airbnb. Est-ce que c’est un bon investissement ?

CATHERINE : Oui et non. C’est sûr que tous les buildings ici à la plage ont la même ressemblance. Panama est un pays qui suit les saisons. Donc, tous les gens font leur argent du mois de novembre à avril. Puis après ça, mai à octobre, c’est quand même plus bas. C’est la saison base, c’est la saison des pluies. Donc ça, se serait la même réponse pour tous les buildings réellement de la plage. Donc, ils peuvent choisir celui-ci ou quelque chose d’autre, ça va être relatif.

Donc c’est sûr qu’ici, Bahía, c’est un building qui est très populaire. Les gens l’aiment avec des enfants, les retraités l’aiment. C’est populaire, mais si, c’est le meilleur retour, peut-être pas parce que tu n’es pas obligé d’aller à 277 mille pour quelque chose que tu ne vas pas utiliser. Ok ? Donc, c’est sûr que si tu veux seulement que ça soit locatif, il y a des appartements qui sont aussi en face de la plage pour les 220 – 240 mille.

Donc ce n’est pas nécessairement le meilleur. Ce n’est pas que ça va être plus cher par nuit vu que c’est un loft et tout. Certaines personnes sont prêtes à le payer. Certaines personnes n’aiment pas ça. Ça dépend des choix. Donc, c’est sûr qu’ici on peut penser à 1800 par mois. De 1500 à 1800 c’est ce que vous pouvez recevoir environ par mois. C’est ce que la saison haute, la saison base vraiment varie, les prix.

Frais de copropriété pour l’immobilier au Panama

LADISLAS MAURICE : Et après, c’est en 1500 – 1800 mais il faut retirer tous les frais de copropriété donc les HOA qui sont assez élevés ici.

CATHERINE : Ici c’est 228, c’est quand même considéré bas. Selon les autres buildings pour tout ce qu’il offre : full power generator, avec des activités pour les plus vieux, pour les plus jeunes. Il y a vraiment tout ici dans ce building. Donc il y a des HOA dans d’autres buildings qui sont plus de 500 dollars par mois. Donc ici, 228 c’est considéré quand même bas. C’est sûr que les gens qui vont vraiment voir ça comme une opportunité, c’est parce que autres qui vont utiliser l’appartement.

Qu’est-ce ça veut dire ? Que, par exemple, si tu es étranger, tu vas l’utiliser trois mois par an, puis après ça tu vas le louer les autres neuf mois ou sinon, tu habites en ville, puis tu vas avoir un appartement de plage. Tu peux venir une fois par semaine puis les trois autres semaines tu vas le louer. Là, les gens habituellement vont le voir vraiment rentable, puis vraiment convenant parce qu’ils vont faire de l’argent pour couvrir les frais, puis aussi ils vont pouvoir l’utiliser et avoir un endroit où aller. Habituellement, ça c’est le scénario avec lequel je vois que les gens sont plus contents.

LADISLAS MAURICE : Tout à fait. Je vois vraiment trois remarques : une, tout à fait. C’est bien pour les gens qui veulent, par exemple, le visa Friendly Nations, le Visa Pays Ami du Panama, c’est un peu plus de 200 mille. S’ils mettaient 300 mille ou plus dans un two-bedroom, ils auraient directement la résidence permanente à travers un autre visa et ils ont leur visa, ils viennent ici en vacances pendant 2 – 3 mois par an ou quelques semaines par an. Ils ont leur appartement, ils peuvent laisser quelques affaires et le reste du temps, c’est sur Airbnb, ça couvre les frais.

Alors, est-ce que j’irais rentrer dans un investissement comme ça purement pour essayer de me faire des plus-values, pour me faire du rendement locatif élevé etc. ? Pas du tout. Ce n’est pas ça du tout le play. Ici, c’est un mix de lifestyle et pouvoir couvrir ses frais. Donc ça c’est la première remarque.

Calcul des mètres carrés au Panama

Deuxième remarque, l’appartement sur papier fait 118 mètres carrés, ok ? Je peux vous dire, je n’ai pas mesuré mais ce n’est pas 118 mètres carrés parce qu’il faut comprendre que la manière dont les mètres carrés sont calculés au Panama, et ça ce n’est pas juste ce bâtiment, c’est tous les bâtiments, c’est différent. Ce n’est pas comme en France ou en Belgique, en Suisse où tout est calculé de manière très précise à l’intérieur. Ici ça prend compte les murs, la terrasse, différents trucs. Donc la réalité c’est un peu moins que 118 mètres carrés.

Et troisièmement, et ça les Québécois comprennent, les Européens ne comprennent pas trop, mais quand tu parles des différents bâtiments, un bâtiment donne plus et les gens préfèrent ce bâtiment, ce bâtiment est bien géré, l’autre bâtiment est moins géré, les gens aiment bien les services dans ce bâtiment mais moins dans l’autre. Ici au Panama, c’est très building dependent, c’est très dépendant des bâtiments. Donc ce n’est pas comme acheter de l’ancien ou au Tréport en France où il y a pas trop de différence entre les différents bâtiments. Ici, chaque bâtiment a sa propre réputation, chaque bâtiment a sa propre copropriété qui peut être très différente d’un bâtiment à l’autre. Donc, ce n’est pas générique un peu comme en Europe.

Donc les gens quand ils achètent, là en venant ici justement pendant que je t’attendais, tu étais un peu en retard comme une Panaméenne, et il y avait un couple d’Américains. Donc je suis allé leur parler, je leur aie demandé c’est combien de loyer qu’ils payaient, est-ce qu’ils sont contents ici ? S’ils cherchaient à acheter spécifiquement dans ce bâtiment. Donc, ils ont fait toute la côte, ils ont décidé : on veut acheter dans ce bâtiment. Donc ils louent dans ce bâtiment et ils attendent l’opportunité que quelqu’un vende quelque chose qui leur plaise à un bon prix.

Ça c’est le genre de raisonnement qu’on trouve rarement en Europe mais qui est très commun dans un pays comme le Panama. Ça, il faut vraiment bien comprendre en venant ici. Il ne faut pas penser comme un Belge qui calcule et qui dit : « Ah, le prix au mètre carré, il est un peu moins cher ici, donc c’est une bonne affaire. » Ce n’est pas du tout comme ça que le marché marche ici.

CATHERINE : Non. Habituellement ici, c’est l’endroit. Par exemple, il y a une différence entre les plages, si tu peux vraiment comme te baigner, si tu veux faire du surf, si c’est une plage que tu peux marcher. Tu choisis l’endroit, le surrounding, non ? Gorgona est un peu plus Panaméenne versus Coronado, tu rentres là, ça fait un peu plus expats, tout le monde parle anglais. Donc, les prix sont plus chers. San Carlos c’est plus mix, c’est un peu plus jeune, c’est un peu plus surf. Chaque endroit te donne une vibe différente.

Après ça, le building, il faut toujours regarder combien a le building, ok ? L’administration, est-ce que c’est une administration qui souffre ou c’est une administration qui va bien ? Puis après ça aussi, qu’est-ce que l’administration t’offre? Est-ce que c’est un building que quand tu rentres dans l’ascenseur, il y a beaucoup de gens qui n’ont pas payé leur coût de building ou c’est un building quand même lucratif où tout le monde paye, tout le monde assiste, qu’il a tout, il est toujours peint, il est bien vu, non ?

Donc, habituellement, selon votre personnalité et votre âge, on choisit premièrement la région, après ça, le building, puis après ça on choisit l’appartement. Ça dépend de votre style de vie puis vos intérêts. Par exemple, si vous aimez le golf ou si vous êtes plus comme dans le surf, chaque building ou région va vous offrir quelque chose de différent. Donc c’est comme ça qu’on fait un filtre pour trouver l’endroit idéal.

LADISLAS MAURICE : Très bien. Et maintenant, on va aller voir un autre appartement un petit peu moins cher, celui-là.

CATHERINE : Un petit peu moins cher, différent, deux chambres, deux salles de bain. Puis on s’en va à San Carlos.

Activités et lifestyle sur la côte panaméenne

LADISLAS MAURICE : Allons-y… Donc Catherine, qu’est-ce qu’il y a à faire ici dans le coin ?

CATHERINE : Ici il y a souvent deux clans. Donc le clan des retraités qui vont faire sincèrement d’autres activités. Puis il y a le clan des gens qui ont 50 ans ou moins. Donc c’est sûr que le clan des un peu plus jeunes va faire des activités habituellement sportives. Ici il y a quand même beaucoup de kite surfing, surf en général. Il y en a beaucoup beaucoup. À 30 – 40 minutes d’ici, il y a plus de 15 options de cascades qui sont…

LADISLAS MAURICE : Des cascades ?

CATHERINE : Oui, des cascades.

LADISLAS MAURICE : L’eau est froide ?

CATHERINE : Non. Tu sais, le Panama c’est un pays tropical, donc ce n’est pas trop froid. Ce n’est pas comme le Canada que c’est vraiment… tu peux te baigner. Habituellement, ce sont des cascades qui ne sont quand même vraiment pas touristiques. Là quand tu arrives, il peut avoir un groupe de gens ou personne. L’entrée de 2 à 5 dollars seulement. Habituellement, les gens qui décident de vivre ici dans cette région sont un peu plus vers la nature, faire des activités sportives, profiter du temps.

Même s’il pleut, les gens font quand même les mêmes activités, ils n’arrêtent pas l’activité à cause de la pluie versus la neige. Ça dépend quelle est l’activité. Donc ici habituellement, c’est vraiment les activités. Habituellement, les gens un peu plus retraités, eux, ils ne vont pas faire des activités un peu plus… pas night life mais oui, ils vont aller live music, karaoke, manger aux restaurants plusieurs soirs par semaine.

Écoles françaises pour expatriés sur la côte panaméenne

LADISLAS MAURICE : Et les écoles ici, est-ce qu’il y a des options ? Pour les gens qui déménagent, j’imagine le lycée français, c’est à Panama City. Mais ici il y a des options en anglais ?

CATHERINE : Ici à la plage, quand qu’on dit la côte Pacifique, il n’y a que l’école publique mais, habituellement, moi je ne la recommande pas, mais ce sont d’autres standards. Mais si tu cherches une école privée…

LADISLAS MAURICE : Catherine fait la politiquement correcte à la Québécoise, mais Catherine, en gros, ne recommande pas l’école publique.

CATHERINE : Non, mais c’est sûr que l’horaire est comme même court. C’est une autre mentalité, c’est différent. Donc c’est sûr qu’ici aux privées, on a quatre options. Quand je dis privées, ça veut dire que ce sont des écoles en anglais qui suivent l’horaire américain ou européen. L’école commence au mois d’août puis termine au mois de juin. Puis, habituellement, ton diplôme est relié avec les États-Unis.

LADISLAS MAURICE : Et le niveau, il est comment ?

CATHERINE : C’est sûr que le niveau reste toujours moyen, ce ne sont pas les mêmes standards, ce sont des écoles plus petites, qui peut être très bien, ça dépend quelle est la perception de qu’est-ce qui est important.

LADISLAS MAURICE : Donc ça c’est une des écoles ici. C’est ça ?

CATHERINE : Oui, ça s’appelle PCIS (Pacific Coast International School). C’est une des plus populaires, en fait, c’est une des plus vieilles de la région. C’est une école que, par exemple, si vous regardez les coûts pour avoir votre enfant, ça coûte 1000 dollars l’inscription. Ça c’est environ 300 dollars par mois. C’est l’école la moins chère des privées.

LADISLAS MAURICE : La moins chère des privées ?

CATHERINE : Exactement. Mais c’est elle qui a le plus d’enfants actuellement.

LADISLAS MAURICE : Peut-être parce qu’elle est la moins chère.

CATHERINE : Oui, mais aussi je pense que c’est parce qu’elle a beaucoup plus d’années donc elle a une réputation un peu plus solide qu’une école qui est beaucoup plus chère puis que seulement cinq ans. Les gens ont comme un niveau de trust parce qu’elle a beaucoup d’années ici. C’était la première.

Communauté francophone au Panama

LADISLAS MAURICE : Explique-nous un peu, Catherine, la communauté française ici au Panama. Est-ce qu’il y a beaucoup de Français, beaucoup de Québécois, entre Panama City et ici sur la côte ? Est-ce qu’il y a beaucoup de francophones ?

CATHERINE : On dirait que le mot « beaucoup » ne serait pas vraiment lui que j’utilise. C’est sûr que moi je suis Française – Canadienne, je suis Québécoise. Donc, je vois des fois des Français, je connais des Français mais ce n’est pas l’abondance. C’est sûr qu’il y a quelques Québécois puis habituellement les Québécois qui décident de venir, c’est sûr que les autres ils ne veulent pas perdre leur assurance santé. Donc ils doivent être au Canada six mois par année. Donc ce sont des gens qui viennent puis qui s’en aillent. Ce n’est pas des gens qui restent ici toute l’année. Donc ce sont habituellement des retraités. S’il y a beaucoup de familles jeunes ? Non. Habituellement c’est vraiment mix. Si on regarde par exemple les écoles, on va voir comme une famille italienne, une autre famille espagnole, une autre famille française.

LADISLAS MAURICE : Ici sur la côte ?

CATHERINE : Oui. Ce n’est vraiment pas comme « Oh, il y a cinq familles Québécoises. » Non, c’est vraiment une famille d’Argentine, une famille d’Italie. C’est vraiment mix avec beaucoup de différentes langues. Mais ce n’est pas comme il y a beaucoup d’enfants. Non, je crois qu’en ville il y a un peu plus de familles françaises qu’en plage. Puis, les Français qui vont venir ici, habituellement sont temporaires, de trois à six mois par année.

Visite du développement d’Ensenada à San Carlos, Panama

CATHERINE : Parfait. Donc ici on vient d’arriver à Ensenada. Ensenada c’est un des complexes fermés de San Carlos. San Carlos, c’est plein de complexes fermés. Donc habituellement, tu choisis celui que tu aimes le plus. Par exemple, Ensenada c’est quand même très privé. Habituellement les Airbnb ne sont pas très bienvenus. C’est plus pour les gens qui veulent, tu sais, avoir les mêmes voisins, sentir comment vraiment ils sont à la maison, non ?

LADISLAS MAURICE : Ok. Donc, parlons de manière plus directe. Les Airbnb ne sont pas très bienvenus, genre ils ne sont pas bienvenus du tout.

CATHERINE : Oui et non. Par exemple, le building ici, ce n’est pas accepté du tout, mais les buildings en face de la plage, oui.

LADISLAS MAURICE : Ah, c’est joli le petit playground pour les enfants…

CATHERINE : Ça dépend vraiment le type de building que tu achètes. Donc ici, par exemple, ceux qui sont en face de la mer, c’est accepté.

LADISLAS MAURICE : Ok.

CATHERINE : Celui-ci, les propriétaires ont voté que non. Donc c’est un peu… ici ils sont en train de faire des villas, c’est comme des one story single family home en face de la mer.

LADISLAS MAURICE : Quel pourcentage des propriétaires vote pour dire « interdit Airbnb » ?

CATHERINE : Habituellement c’est comme un 80 %.

LADISLAS MAURICE : Il faudrait que 80 % soit contre donc c’est quand même beaucoup, quoi ?

CATHERINE : Oui. Et habituellement 80 soit pour avoir le Airbnb mais c’est sûr qu’il y a d’autres choses qui comptent. Aussi, s’il y a des gens qui doivent, tu sais, ils n’ont pas le droit de voter. Il y a d’autres choses. Ce n’est pas vraiment un pourcentage exact. Donc, tu vois, San Carlos par exemple, c’est plus comme…

LADISLAS MAURICE : C’est joli, hein ?

CATHERINE : Tout ce qui est fait à San Carlos est plus nouveau. C’est un peu plus esthétique, un peu plus…

LADISLAS MAURICE : Ah, ça c’est joli ici, tout ça.

CATHERINE : Ici on peut descendre de l’auto, juste pour que tu voies un peu plus comme les grounds. Mais ici, au lieu de payer pour comme un building, tu payes pour tout le complexe, tu peux faire ton jogging. C’est différent. Ici, par exemple, le restaurant, ils font des événements trois fois par semaine. En haut il y a un gym. Puis les piscines sont seulement pour les résidents. Ce n’est pas pour les gens qui viennent au restaurant mais ça fait partie de la communauté. Maintenant, tu peux aller aux piscines de ton complexe ou celle-ci.

LADISLAS MAURICE : C’est vraiment très agréable. Ici, le vibe est complètement différent du building où on était on était avant ou avant c’était vraiment juste un bâtiment. Et ici, on sent vraiment le sentiment de communauté.

CATHERINE : Exactement. C’est pour ça qu’on avait dit avant qu’on choisit l’endroit, puis après ça le building parce qu’il y a des gens qui arrivent ici puis qui se sentent plus comme à la maison pour différentes raisons, pour avoir des options d’être plus près du building ou sinon d’aller au restaurant. Tu as plusieurs endroits, tu peux promener ton chien, faire ton jogging. C’est un différent style. C’est un peu plus esthétique. C’est nouveau aussi.

LADISLAS MAURICE : L’eau est chaude, elle est facilement à 30 Celsius, elle est vraiment propre. Ça donne vraiment envie de nager.

CATHERINE : Oui. Ici en fait une belle job des grounds. C’est toujours quand même beau. Ils font des événements au restaurant puis t’as aussi même deux choix. C’est vraiment flexible.

Surf au Panama

LADISLAS MAURICE : Ok. Donc Catherine, toi tu fais du surf, c’est ça ?

CATHERINE : Oui, surf, montagne, ce sont vraiment mes activités favorites.

LADISLAS MAURICE : Et donc, il y a des belles vagues ici ? Là, je vois pour du surf. Est-ce que c’est une bonne plage pour le surf ou est-ce qu’il y a mieux ?

CATHERINE : Ça dépend de ton niveau. Moi, c’est sûr que je vais à une plage qui est un peu moins… pas dangereuse, mais il y a selon les niveaux parce que je ne suis pas non plus professionnelle. Donc celle-ci par exemple, ça dépend de la journée, les vagues peuvent être quand même très hautes, non ? Comme tu te sens. Si tu commences, il y a des plages qui sont un peu plus smooth, non ? Un peu plus relaxes.

LADISLAS MAURICE : Oui. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le Pacifique est beaucoup plus méchant que l’Atlantique, hein. Faire du surf ici, c’est quelque chose de… même nager, ici il faut faire attention.

CATHERINE : Exactement. Selon le niveau, tu choisis un peu la plage. En plus, il y a des endroits qui ont des écoles de surf. Donc si tu vas surfer toute seule, tu te sens un peu moins seul à la plage parce qu’il y a toutes les écoles de surf autour de toi. Donc habituellement, celles-ci sont les plages que moi je choisis.

Visite d’appartement dans le complexe d’Ensenada

LADISLAS MAURICE : Donc, combien coûte l’appartement ici, déjà ?

CATHERINE : Là, on va voir un appartement de 220 mille, 99 mètres carrés, deux chambres, deux salles de bain. Si t’ajoutes 100 mille, tu peux être dans la première ligne en face de la mer.

LADISLAS MAURICE : Donc, en gros, là on est vraiment juste au Friendly Nations Visa, juste à la limite, sachant qu’on peut négocier un petit peu le prix.

CATHERINE : Oui, exactement. De 205 à 220 mille… Parfait. Donc ici, on a la chambre principale avec la vue sur l’océan.

LADISLAS MAURICE : Il a quel âge ce bâtiment ?

CATHERINE : Le bâtiment est de 2017.

Taux d’occupation et recherche de locataires au Panama

LADISLAS MAURICE : Ok. Donc assez récent. Vraiment une belle vue, hein ? Et donc, si je devais acheter ça pour le Friendly Nations Visa ou le Visa Pays Ami et si je cherchais à le louer sur le long terme, un contrat de un an, est-ce que c’est facile de trouver des locataires pour un an ici ou pas trop ou est-ce que c’est plusieurs mois à la fois ? Comment ça se passe ?

CATHERINE : C’est sûr qu’ici ça peut être facile, mais habituellement ça prend un à deux mois pour trouver un locataire parce qu’il y a quand même plus d’opportunités, donc il y a des gens qui préfèrent d’autres endroits. Donc ça peut prendre un ou de mois. Mais c’est possible.

LADISLAS MAURICE : Et quel serait le loyer à peu près mensuel pour un contrat de un an ?

CATHERINE : Environ 1300. Ça dépend du niveau. Par exemple, il y a des buildings qui sont un peu plus loin, d’autres qui sont mieux meublés. Donc 1300, c’est environ ce qu’on peut penser pour un…

LADISLAS MAURICE : Et les frais de copropriété de HOA sont de combien ici ?

CATHERINE : Ici c’est de 220 aussi. Par exemple le propriétaire a le choix de juste payer le HOA du building ou le building et le beach club. Donc si par exemple tu n’utilises pas ton unité pendant six mois, tu n’es pas obligé de payer le beach club.

LADISLAS MAURICE : Ça coûte combien le beach club ?

CATHERINE : Le beach club, je pense que c’est 80, mais là je l’ai inclus dans le 220. Donc le HOA est quand même très bas. C’est pour un édifice environ les 160 dollars.

LADISLAS MAURICE : Ok. Donc, si on laisse vide en fait les frais sont assez bas, de 140 – 150 dollars par mois en fait.

CATHERINE : Le principal ce serait 140 plus les 80 du beach club. Un total de 220.

LADISLAS MAURICE : Si on veut le beach club.

CATHERINE : Exactement. Donc, les gens qu’est-ce qu’ils font des fois s’ils vivent six mois l’année ? Ils laissent faire le l’autre HOA parce qu’ils ne vont pas l’utiliser. Puis comme ça ils peuvent un peu plus moyenner le budget.

Calcul du rendement locatif sur la côte panaméenne

LADISLAS MAURICE : Voilà. Donc ce n’est pas une vidéo où on fait des chiffres en détail. Mais bon, si on prend en compte les 1300, les frais pour trouver des locataires, les frais de gestion, les frais de HOA, tout ça, property tax, en gros, on finit à du rendement de moins de 4 %, plutôt autour de 3 % net, quelque chose dans ces eaux-là. Donc encore une fois, on ne vient pas ici pour faire du rendement mais honnêtement, on vient ici parce que c’est du great value for money. Moi, ça ne me paraît pas cher.

En gros, une fois qu’on a négocié ça, on est juste au-dessus de 200 mille. On a son visa pour toute la famille. On a un appartement qui coûte pas très cher quand on laisse même vide. Si on veut le laisser vide ou on peut aussi le louer quelques mois de l’année et vous avez un endroit qui est très agréable. Par contre ici, là je vois il y a beaucoup d’espace libre. Donc est-ce qu’il y a le risque de perdre la vue ?

CATHERINE : C’est sûr qu’Ensenada a un concept de seulement avoir des low rice. Donc à présent, ils sont en train de construire puis il y a des plans de construction mais, par exemple, ça c’est juste un étage. Donc toutes les constructions vont toujours avoir comme maximum cinq étages. Donc ça c’est le plus haut que tu peux avoir. C’est sûr que tu vas toujours avoir une vue un peu verte, vu qu’ici il y a quand même beaucoup d’arbres, ce qui est quand même beau. Puis quelques buildings entre.

Comment contacter Catherine

LADISLAS MAURICE : Oui. Ok. Donc je trouve que c’était vraiment très intéressant, Catherine, merci. Je ne connaissais pas du tout ce coin du Panama et c’est un peu aussi pour montrer qu’il n’y a pas que Panama City, il y a d’autres endroits. Catherine aide aussi les gens à investir sur Panama City avec son équipe. Donc si vous préférez la ville, ça marche aussi. Catherine peut vous aider.

Et si vous voulez quelque chose un peu comme ça, vous pouvez avoir un endroit très agréable. Vous venez quelques mois de l’année quand il fait froid en Belgique, en France ou au Québec et le reste de l’année, vous pouvez le louer. Vous avez votre visa, vous avez votre plan B et vous avez un appartement qui ne coûte pas très cher et qui est franchement vraiment agréable. Il y a rien à dire quoi.

CATHERINE : Oui, exactement. Puis nous habituellement, qu’est-ce qu’on fait ? C’est qu’on fait une visite, on visite plusieurs projets pour que les gens connaissent. Des fois ils se sentent un peu plus à la maison dans un certain projet, pour connaître. Puis après ça, on filtre pour voir quel projet ou quel building est le mieux adapté. C’est comme ça qu’on trouve l’endroit idéal.

LADISLAS MAURICE : Parfait. Donc j’ai écrit tout un article sur le marché immobilier à Panama City, les quartiers qui sont intéressants, les quartiers a évités etc… Il y a un lien en dessous dans la description. Et si vous souhaitez contacter Catherine, qui peut vous aider avec vos projets immobiliers ici sur la plage près de Panama City ou à Panama City, il y a un lien en dessous et vous pouvez la contacter directement. Catherine, merci beaucoup.

CATHERINE : Enchantée.