De plus en plus de gens s’installent à Playa del Carmen, au Mexique, pour plusieurs raisons.
Outre la plage, les tacos et le soleil, les gens s’installent ici pour vivre en paix :
– Pas de politique toxique de chez soi
– Difficile de tomber sous le coup de la fiscalité locale, sauf si vous y vivez à temps plein.
– L’aéroport de Cancún est à proximité, très bien connecté à l’Amérique du Nord, à l’Europe et au reste de l’Amérique latine.
– Une communauté d’expatriés dynamique.
– Une voie claire vers la résidence permanente et la citoyenneté.
Avec mon agent immobilier Luigi, nous avons discuté en détail de ces sujets et des inconvénients de PDC.
Je suis résident permanent du Mexique et j’y suis actuellement pour quelques mois. Mon fils est né ici en mai ; c’est un petit garçon fort et en bonne santé.
Dans quelques semaines, je me rendrai à Mexico City pour enregistrer ses citoyennetés auprès de plusieurs ambassades, ce qui implique inévitablement beaucoup de paperasse. Mais cela en vaut la peine, car il aura de nombreuses options plus tard.
Les futurs parents devraient sérieusement envisager le “tourisme de naissance“. Si vous hésitez sur le pays où accoucher, n’hésitez pas à nous contacter pour une consulation afin d’examiner vos options.
Si l’immobilier à Playa del Carmen, où j’ai moi-même investi il y a quelques années, vous intéresse, voici l’analyse complète du marché immobilier de Playa del Carmen.
Pour un Monde d’Opportunités,
Investisseur Globetrotteur.
Services au Mexique:
- Mon agent immobilier à Tulum et Playa del Carmen, Mexique
- Accoucher au Mexique pour un Passeport
- Mon agent immobilier préféré à Puerto Vallarta
Articles sur le Mexique:
- Investir dans l’immobilier à Playa del Carmen – une diversification correcte au Mexique
- Guide du marché de l’investissement immobilier à Tulum
- 6 raisons de ne pas investir dans l’immobilier à Cancun
- Acheter un immeuble à Playa del Carmen pour du rendement
- Le concept unique d’appartements “Lock-Off” à Tulum pour investisseurs
- Investir dans le marché immobilier à Puerto Vallarta, une étude de cas
- Guide du Marché Immobilier à Puerto Vallarta, Mexique
- Nous avons acheté une maison à Playa del Carmen au Mexique!
- Comment obtenir la Résidence au Mexique
Abonnez-vous à la Liste Privée gratuite ci-dessous pour ne pas manquer les futurs articles sur les investissements et une vie internationale, et suivez-moi sur Youtube, X, Linkedin, Instagram, Facebook, Rumble, ou allez sur mon site anglophone pour plus de recherche.
Mon courtier préféré pour investir dans des actions internationales est IB. Pour en savoir plus sur cette option à frais réduits avec un accès à de nombreux marchés, cliquez ici.
Si vous souhaitez discuter de vos projets d’internationalisation et de diversification, réservez une séance de conseil ou envoyez-moi un e-mail.
Transcription de “Vivre à Playa del Carmen: Avantages et Inconvénients de cette station balnéaire mexicaine”
LADISLAS MAURICE : Bonjour. Aujourd’hui nous allons discuter des pours et des contres de la vie, ici à Playa del Carmen au Mexique. C’est que de plus en plus de gens déménagent ici, donc on va discuter de ça avec Luigi. Comment ça va, Luigi ?
LUIGI : Ça va super bien, merci.
LADISLAS MAURICE : Donc, tu es originairement de Montréal et tu as déménagé ici il y a un bon nombre d’années. T’as une agence immobilière et tout. Donc, dis-nous franchement les pours et les contres.
Le climat à Playa del Carmen
LUIGI : Les pours, il faut discuter le climat. Ici c’est toujours ensoleillé, la température vraiment agréable, vous pouvez être dehors tous les jours. C’est vraiment une vie dehors de la maison, contraire du Canada, t’es toujours à l’intérieur pendant l’hiver. Ici c’est vraiment agréable parce que, par exemple, maintenant on peut se promener sur la rue, c’est ensoleillé, il y a des belles journées ici sur la plage. Alors, ça c’est vraiment un des pour et ça c’est la raison qu’il y ait plusieurs personnes qui déménagent ici, ou, ils veulent rester ici six mois, six mois au Canada, en Europe, ils voyagent partout, tu vois ?
LADISLAS MAURICE : On voit énormément de Québécois qui débarquent. J’entends du français partout, c’est incroyable. C’est que ça fait à peu près trois ans que je viens ici à Playa del Carmen de manière régulière, avant on voyait beaucoup de Français, on voit encore beaucoup de Français, des Belges etc., Il y avait déjà pas mal de Québécois, mais là, c’est littéralement envahie.
LUIGI : Oui mais, parce qu’à la fin tu deviens un peu fou avec l’hiver, six mois il fait trop froid. En fait, ils viennent ici, ils disent : « wow, c’est incroyable ». Alors, ça c’est un des pours.
LADISLAS MAURICE : Je parlais à certains Québécois et je leur demandais pourquoi est-ce qu’ils viennent ici et, en fait, certains c’est intéressant ; D’habitude ils allaient en Floride et maintenant ils sont plus contents avec la politique aux États-Unis etc. Donc ils refusent d’aller aux États-Unis et donc ils viennent ici après des…
LUIGI : Voilà. C’est ça. Et puis c’est très similaire aussi le climat, les plages. C’est devenu un peu le… en Floride, maintenant, avec les prix, les impôts, les taxes, la politique, ils sont en train de changer. En plus, ce n’est pas trop loin ici. C’est quand même 3 – 4 heures en avion pour arriver à Playa. Voilà, ça c’est un autre pour.
Le bruit à Playa del Carmen
LADISLAS MAURICE : Après, je dirais un contre, un désavantage ici à Playa del Carmen, c’est : t’entend le bruit sonore. Il y a souvent de la musique un peu partout, après ça fait partie du charme, donc ça dépend des personnes et il y a beaucoup de construction dans tous les sens, dont certains projets comme celui-ci qui a fait faillite. J’espère que tu n’as pas vendu des appartements.
LUIGI : Non, non, non. Je ne sais pas qu’est-ce qui s’est passé ici, mais ça fait longtemps que c’est comme ça, c’est congelé. C’est un des désavantages ici à Playa, mais partout au Mexique, ça se peut que des projets commencent, mais à la fin, ils ont eu des problèmes légaux, des problèmes avec des licences, des problèmes de finances, puis voilà, les projets sont arrêtés. Ce n’est pas trop agréable pour les gens qui ont mis l’argent dans ces projets, tu vois ? Ça, ça peut arriver, ça c’est toujours un risque. Et puis, t’as touché un peu sur la construction. Ça se peut que t’es en train de louer un appartement, puis juste à côté t’as la construction pendant un an ou deux ans. Ça, ça n’aide pas pour les locations, ça n’aide pas pour les Airbnb, les gens qui font la location. Mais, c’est comme ça quand t’as une ville comme celle-ci qui commence à grandir beaucoup plus vite, tu vas avoir des constructions partout. C’est normal.
LADISLAS MAURICE : C’est le coût de la croissance, quoi.
LUIGI : C’est ça.
Acheter un bien immobilier sur plan à Playa del Carmen
LADISLAS MAURICE : Et donc, comment est-ce que vous faites à votre agence pour éviter justement que vos clients finissent dans des plans comme ça ? C’est que bon, en tant qu’investisseur ça c’est traumatisant mais j’imagine les gens ils ont mis un déjà un down payment…
LUIGI : Oui, 30 % minimum.
LADISLAS MAURICE : 30% minimum.
LUIGI : En fait, c’est ça. Nous, comme agence, il faut toujours travailler avec les constructeurs qui ont leur compétition, qui ont toujours les papiers en ordre, légalement. On fait toujours comme des investigations, un peu de recherche avec notre équipe légale, les avocats qu’on travaille avec, puis ils font toute la recherche pour pouvoir commencer à vendre les appartements dans le projet, tu vois ?
Alors, oui, il y a toujours des risques, mais nous on travaille avec les constructeurs qui ont déjà plusieurs projets, ils ont déjà fini des projets, puis ils ont une bonne réputation. Ils n’ont pas besoin de l’argent des préventes pour pouvoir terminer leur projet. Et ça c’est l’avantage de travailler avec une équipe légale qui fait la recherche. Si vous vous promenez sur la rue, puis vous voyez des projets, vous entrez directement pour acheter ou pour investir avec les constructeurs directement, moi je trouve que c’est un risque. Il faut toujours avoir ton équipe légale pour faire toutes les investigations avant.
LADISLAS MAURICE : T’as tout à fait raison, et c’est ça qu’il faut faire attention quand on vient ici en tant qu’étranger au Mexique, même dans beaucoup de pays, la plupart des agents ils vous montreront le projet un peu le moins cher et qui donne la meilleure commission. Après, ils ne font aucune recherche derrière sur le promoteur pour voir si c’est clean, ils diront « Oui, oui. C’est bien. C’est bien. » Fondamentalement ils ont aucune idée, donc il faut vraiment faire attention de ce côté-là.
LUIGI : Oui.
LADISLAS MAURICE : Très bien. Donc ça, c’est un peu un point négatif mais, si on s’y prend bien, ce n’est pas ce genre de chose qu’arrive si facilement que ça.
LUIGI : Oui.
Développement des infrastructures à Playa del Carmen
LADISLAS MAURICE : Donc, en termes de points positifs, tu mentionnais l’infrastructure. Il y a beaucoup de croissance ici à Playa del Carmen. C’est quand que t’es venu ici ? La première fois que t’as déménagé ici… c’est que t’as vécu ici deux fois. La première fois il y avait combien d’habitants à Playa del Carmen ?
LUIGI : 22 mille.
LADISLAS MAURICE : Et ici il y a quoi ?
LUIGI : Presque 400 mille, maintenant, 350 – 400 mille. Alors, ça a beaucoup changé. Mais, comment j’ai déménagé ici ? L’infrastructure… il n’y avait pas d’internet. En fait, pour avoir les services d’internet il fallait attendre trois – quatre mois. C’était vraiment quelque chose un peu compliquée. Le système bancaire c’était vraiment lent. Chaque fois qu’il fallait payer pour l’électricité, tous les frais, il fallait entrer dans les banques. Mais les queues pour n’importe quoi étaient vraiment extraordinaires.
LADISLAS MAURICE : Oui. Il y a toujours des queues au Mexique.
LUIGI : C’est une heure, deux heures de ton temps pour faire n’importe quoi. Alors, vraiment l’infrastructure n’était pas maximum. Puis, en plus, le signal pour le téléphone, quand t’arrivais sur les plages, il n’y avait pas de service pour envoyer des messages à tes amis. Vraiment c’était un village, mais maintenant ça a tout changé.
Maintenant, t’as le système bancaire sur le téléphone, t’as toutes les apps, c’est beaucoup plus vite pour pouvoir avoir les assurances pour les voitures, les assurances pour les immeubles aussi, c’est beaucoup plus facile. Maintenant, le service pour le téléphone, le wifi c’est excellent. Aussi l’électricité c’était un problème avant. À chaque fois qu’il y avait un peu de vent, un peu de pluie, voilà…
LADISLAS MAURICE : Un peu de pluie…
LUIGI : Un peu, tu vois ? Même pas quelque chose extrême, mais voilà, t’avais pas d’électricité pour deux – trois heures, des fois 24 heures. Mais maintenant, on a des tempêtes, des huracanes et ça va, tu n’as pas de problèmes d’électricité comme avant, et ça c’était vraiment un problème.
LADISLAS MAURICE : Il y a encore quelques petites coupures là, dans le bâtiment, il y a des coupures une fois de temps en temps mais la plupart des gros bâtiments ont un générateur. Donc, c’est aussi le genre de question à demander : « est-ce qu’il y a un générateur dans le bâtiment » ? Quand t’achètes.
LUIGI : Ça c’est un luxe ici, hein.
LADISLAS MAURICE : Oui.
LUIGI : Il y a des constructeurs qui font ça, mais la plupart non. Mais voilà, ça commence à changer parce que c’est un problème surtout maintenant on a beaucoup de digital nomads, on a des gens qui travaillent en ligne, ils ne peuvent pas être sans électricité pour deux – trois – quatre heures, tu vois ? On a plusieurs depuis covid. On a maintenant plusieurs réunions en Zoom et si tu n’as pas de l’électricité, c’est un problème. Alors ça, ça a changé beaucoup.
Fuseau horaire à Playa del Carmen pour les digital nomads
LADISLAS MAURICE : Et un désavantage ici c’est le fuseau horaire. Donc avec la côte américaine pratiquement. Donc, si on travaille sur les Amériques c’est vraiment parfait. En gros, plutôt que d’être hiver au Québec, à Toronto vous êtes ici à travailler. Et même pour travailler avec l’Europe, ce n’est pas la fin du monde. Je dirais que c’est plus facile de travailler pour l’Europe depuis ici au Mexique, que depuis l’Asie parce qu’en fait on doit juste se lever tôt. C’est tout. On se lève tôt, après on fait une sieste et après on a toute la soirée, on peut faire un peu ce qu’on veut. Alors que quand on est en Asie les heures de travail c’est en plein pendant le soir quand les gens ils aiment bien sortir, faire des choses etc. Donc ici, en fait, ça marche bien avec l’Europe, aussi.
Aéroport de Cancun
LUIGI : Oui, ça c’est sûr. Un pour c’est vraiment l’aéroport de Cancun.
LADISLAS MAURICE : Oui.
LUIGI : Ici, vraiment, vous pouvez vous déplacer, vous pouvez voyager parce qu’à l’aéroport de Cancun il y a des vols directs partout au monde. Puis t’as le Caraïbe, Europe, l’Asie, Amérique du Nord, le Canada, les États-Unis, puis il y a plein de vols, puis c’est seulement à 45 minutes de Playa. Alors vraiment c’est facile à se déplacer, c’est facile à prendre le… Par exemple, si vous n’avez pas une voiture, il y a les taxis, il y a l’autobus ADO, c’est directement à l’aéroport, ce n’est pas cher, je crois que c’est 200 pesos pour un billet à l’aéroport. C’est facile pour voyager, pour prendre des vols. Mais le désavantage, c’est un aéroport vraiment occupé. Il y a 20, 22, 23 millions de passagers pendant l’année. Des fois il y a des queues pour l’immigration et les douanes. Alors, t’arrives, de temps en temps ça prend une heure, deux heures pour sortir de l’aéroport…
LADISLAS MAURICE : Sauf si on est résident. Ce qui est facile à obtenir ici, la résidence au Mexique. On aide beaucoup de gens avec la résidence. Une fois qu’on est résident, on passe la queue devant tout le monde. C’est beaucoup plus facile.
Obtenir la résidence au Mexique
LUIGI : Oui, oui c’est ça. Mais t’as touché aussi le point qu’ici pour avoir la résidence c’est facile. Ce n’est pas comme des autres pays que ça prend des papiers. Ici ce n’est pas mal, c’est facile, Puis c’est un procès que ça peut prendre une semaine, ça peut prendre trois mois. Tu l’as déjà fait, moi aussi.
LADISLAS MAURICE : Personnellement, ma fille est née ici donc comme ça elle est devenue mexicaine dès le premier jour, et moi en tant que père j’ai pu avoir la résidence permanente mexicaine à vie immédiatement. En fait, au bout de deux semaines j’avais mon permis de résidence.
LUIGI : Ça c’est sûr. Puis, avec les résidences c’est incroyable que ce soit un endroit touristique. Alors, pas officiellement, mais t’as deux prix. T’as les prix pour les touristes, puis t’as les prix pour les résidents.
LADISLAS MAURICE : Ça c’est un désavantage.
LUIGI : Oui, c’est ça. Quand t’achètes des tours, des fois au restaurant, pour rentrer dans les parcs, des tours touristiques, il y a deux prix. Alors, si vous montrez votre carte de résidence normalement les prix sont la moitié. Mais, si tu n’as pas la carte résidence, tu vas payer beaucoup plus cher pour pouvoir faire des tours.
Coût de la vie à Playa del Carmen
LUIGI : Alors ça c’est un désavantage, si tu n’as pas la résidence et t’es seulement touriste faut faire toujours attention aux prix.
LADISLAS MAURICE : Pareil les taxis. Si vous prenez un taxi dans la rue, ils vous feront payer, on en discutait, 200 pour un trajet. Si vous commandez par WhatsApp et que vous connaissez le numéro, vous payerez juste 75. Donc, une fois qu’on connaît ça va, mais c’est vrai qu’il y a un peu des abus au niveau des prix. Et après, ce qu’il faut comprendre aussi c’est que cette région du Mexique n’est pas donnée. Donc, même quand vous payez les vrais prix, ce n’est pas donné, donné.
Donc, ce n’est pas vraiment très représentatif du coût de la vie au Mexique. La vie coûte plus chère sur la Riviera Maya, c’est sûr, que si vous alliez dans une ville normale mexicaine. Donc il faut se préparer à ça. En tant que Québécois ce ne sera pas vraiment un gros choc. Si vous êtes Québécois, si vous êtes Suisse, ça va, ce n’est pas un problème. Mais, si vous êtes Français, si vous êtes Belge, la vie n’est pas forcément moins chère qu’en France ou en Belgique. Donc, il faut se préparer à ça sur beaucoup de choses : la nourriture…
LUIGI : L’essence pour les voitures.
LADISLAS MAURICE : Oui. L’essence est beaucoup moins chère.
LUIGI : Non, c’est presque le même niveau qu’aux États-Unis et Canada, maintenant.
LADISLAS MAURICE : Ah, oui. Ce qui est quand même beaucoup moins cher qu’en Europe.
LUIGI : Ah, oui. En Europe, oui, ça c’est sûr. En Europe l’énergie…
LADISLAS MAURICE : Tout ça, ça coûte très cher en Europe. Donc, il faut juste être près de cet aspect-là. Ce n’est pas aussi peu cher qu’on pourrait se l’imaginer. Mais par contre, on se rattrape vraiment au niveau du système de santé qui est vraiment excellent ici. Beaucoup d’hôpitaux, du très bon service. Quand vous avez besoin de quoi que ce soit, vous contactez et vous avez un rendez-vous le lendemain, on ne sait pas comme au Québec où vous avez un cancer et on vous dit : « ah oui, vous pouvez avoir un rendez-vous dans 10 mois ».
LUIGI : Oui. Ça c’est ça vraiment un problème aux États-Unis et au Canada aussi. Ici le service c’est très vite. Puis, vous avez toujours les docteurs et tout sur WhatsApp. Alors t’as une communication directement avec les docteurs. Puis, aussi, si jamais tu tombes malade tu peux avoir le service chez toi. Alors, tu n’as pas besoin de sortir. Puis, même pour avoir les résultats, si t’as besoin de faire des examens, tu peux avoir le résultat le même jour, puis tu peux envoyer tes résultats à trois – quatre différents docteurs pour avoir quatre différentes opinions, puis voilà. Et c’est très vite, c’est le même jour.
Même, moins de 24 heures tu entres, tu fais les examens et tu peux avoir vraiment des résultats. Puis, si t’as besoin d’opération, tu n’as pas besoin d’attendre trois – quatre mois, un an pour avoir n’importe quelle opération. Alors vraiment t’as des avantages. Ici, t’as des assurances aussi pour les étrangers avec AXA, il y a différentes compagnies puis ce n’est pas trop cher. T’as des assurances pour n’importe quoi, des cas d’urgence si t’as besoin d’aller à l’hôpital, si tu te trouves malade. Alors, t’as tous les services ici, c’est beaucoup plus efficient qu’au Canada.
LADISLAS MAURICE : Oui, ou en France, maintenant en Belgique où ça prend beaucoup de temps pour voir un spécialiste etc. Les gens disent : « Ah, mais c’est gratuit ? » Non, ce n’est pas gratuit, vous payez plein d’impôts. Donc, vraiment, le health care est vraiment meilleur ici.
LUIGI : Oui. Mais aussi on a touché un peu sur les frais. Alors, si vraiment tu veux habiter ici, t’as un appartement, une maison, les frais, par exemple, la nourriture, la bouffe pour aller au supermarché, ce n’est pas mal, c’est cher, c’est presque le même prix qu’au Canada. Mais, l’électricité, le wifi, le gaz, si jamais vous cuisinez avec du gaz, l’eau, toutes les réparations, les services d’électricité, par exemple, si jamais t’as besoin de faire des rénovations chez toi, tout ça c’est beaucoup moins cher ici qu’au Canada ou aux États-Unis, même je ne sais pas, en Europe aussi.
Alors, par exemple, en dollars moi le minimum… je paye 272, alors c’est presque 15 dollars maximum je paye pour le service d’eau chez moi. Alors, vraiment, 15 dollars par mois c’est absolument rien. Puis moi, ici, pendant l’été, surtout pendant l’été, j’utilise l’air climatisé. Alors, moi je paye normalement entre 3000 à 4000 pesos. C’est entre 100 à 200 dollars chaque deux mois pour l’électricité. Alors vous savez qu’à Montréal, par exemple, avec le froid pendant l’hiver, le chauffage minimum tu payes 150 – 200 dollars, 300 dollars par mois pour l’électricité et chauffage au Canada. Alors ça c’est beaucoup moins cher.
Même le wifi chez moi je paye 600 pesos, c’est 30 dollars. Puis j’ai un service excellent, c’est très vite. Puis, même le téléphone, au Canada c’est cher pour avoir le service de téléphone, service cellulaire. Normalement c’est entre 80 dollars jusqu’à 120 dollars pour avoir un service avec 4 giga. Comment on dit ça ?
LADISLAS MAURICE : 4G, 5G.
LUIGI : 4G, 5G. Mais ici, moi je paye 300 pesos. C’est 15 dollars par mois, puis c’est illimité. C’est incroyable. Je peux parler avec mes oncles, mes tantes en Europe, au Canada, aux États…
LADISLAS MAURICE : Tu parles beaucoup.
LUIGI : Je parle beaucoup. Mais c’est illimité. Alors, vraiment, ce n’est pas cher pour gérer un immeuble ici. C’est presque rien.
Écoles à Playa del Carmen pour les expatriés
LADISLAS MAURICE : Et parlons aussi des écoles. C’est que ça c’est vraiment un avantage ici à Playa del Carmen. Il y a plein d’écoles différentes. Pour de n’importe quelle orientation politique ou religieuse que vous soyez, il y a vraiment une option. Et donc ça, on voit beaucoup par exemple des Européens qui n’aiment pas qu’on parle de LGBT etc. Il y a des écoles chrétiennes qui ne parlent pas de ça du tout ici, donc ça c’est bien pour eux.
Après, il y a aussi pas mal d’Américains qui sont en train de partir des États-Unis parce qu’ils ne se sentent pas confortables avec la direction du pays avec Trump, ils veulent des écoles libérales etc. Ici il y a des écoles où justement ça parle de LGBT d’un jeune âge, même des écoles où ils portent encore des masques. D’autres écoles ça fait très longtemps qu’il n’y a plus de masque. Donc bon, ça va dans toutes les directions.
Mais en gros, ce que vous cherchez, il y a des écoles Montessori, il y a des écoles même dans la jungle où les gens où les enfants jouent avec les poules et les canards, ils ont des petits jardins potagers etc. Il y a de tout. Des écoles Montessori, il y a tout ce que vous voulez, bilingues ou juste espagnol, ou juste anglais, il y a tout. Donc, de ce côté-là, d’un point de vue écoles, c’est vraiment un endroit très très intéressant. En tant que parent, vous pouvez vraiment choisir l’éducation que vous voulez pour vos enfants.
Donc ça, dans notre monde où de plus en plus les gouvernements imposent une certaine idéologie à vos enfants, ici vous pouvez choisir l’idéologie que vous voulez que l’école passe à vos enfants. Donc ça, c’est vraiment un point positif et ce n’est pas trop trop cher non plus. De manière générale, beaucoup de ces écoles et les garderies etc., c’est entre 300 et 500 dollars par mois à peu près. Après, il y a des écoles qui sont plus chères que ça mais de manière générale, 300 à 500 dollars par mois et ce sera bon pour votre budget.
LUIGI : Oui.
Sécurité à Playa del Carmen
LADISLAS MAURICE : Après, parlons un peu… c’est que beaucoup de gens ils entendent parler du Mexique, ils disent : « Ah, c’est dangereux, il y a plein de crimes etc. »
LUIGI : Oui. Mais c’est dommage qu’il y ait des nouvelles partout qui parlent beaucoup du Mexique, mais le Mexique c’est un pays énorme. Il y a des endroits, comme partout au monde, il y a des endroits dangereux, mais si on parle de la Riviera Maya, Playa del Carmen ce n’est pas comme des autres endroits au Mexique, voilà. Ici c’est vraiment touristique. Ici vous pouvez vous promener sur la rue 2h le matin, ici il n’y a pas vraiment des crimes violents…
LADISLAS MAURICE : Envers les touristes, rien.
LUIGI : Rien. Mais il y a par exemple les salaires… ici le salaire minimum ce n’est pas trop. Alors, c’est sûr que t’as toujours le risque de vol. Alors, ici t’as toujours le risque de vol, et ça c’est normal. T’as les téléphones, les laptops, les iPad et tout ça. Alors, si jamais vous laissez la porte ouverte chez toi, ou ce n’est pas bien fermée, ça se peut qu’ils entrent pour voler. Mais ça c’est normal partout.
LADISLAS MAURICE : Ça c’est normal…
LUIGI : Ça c’est normal quand t’as des endroits où les gens vraiment voient tous les touristes qui viennent ici, dépensent beaucoup d’argent, puis eux ils ont des salaires vraiment bas de 200 – 300 dollars par mois. Comment est-ce que tu peux vivre avec 200 – 300 dollars par mois. Puis, surtout se sont des gens qui ont des familles, des enfants. Alors, il faut qu’ils gagnent un peu d’argent à côté.
LADISLAS MAURICE : Ce terrain il est quatre millions de dollars, c’est ça ?
LUIGI : Quatre millions de dollars, voilà.
LADISLAS MAURICE : Si vous voulez un terrain à quatre millions de dollars, vous voulez construire un beau bâtiment, Luigi peut vous aider avec ça. Donc, en gros, pas de crimes violents envers les touristes. Ça, soyons clairs là-dessus, ce n’est vraiment pas un risque. Mais, voilà, des petits problèmes de vol etc. Mais, ce n’est pas comme dans certains pays, notamment en Europe, où on vous embêtera dans la rue, on vous demandera une cigarette, et si vous ne donnez pas une cigarette on vous tape dessus. Il n’y a pas d’histoires comme ça ici.
LUIGI : Pas du tout.
LADISLAS MAURICE : Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Mais oui, si vous oubliez votre téléphone sur un banc, voilà, il y a de bonnes chances que le téléphone ne revienne pas, ça c’est un risque, ça c’est sûr.
Liquidité de l’immobilier à Playa del Carmen
LADISLAS MAURICE : Et après, aussi un des avantages mais un des désavantages, un peu au niveau de l’immobilier, c’est qu’il n’y a pas une grosse liquidité. Donc vendre ça prend du temps, c’est tout. Ça prend typiquement six mois, un an pour vendre quelque chose. Donc, si vous prévoyez bien vos affaires ce n’est pas un problème, mais le problème c’est que pas tout le monde prévoit bien les affaires, où de temps en temps les gens ont vraiment besoin d’argent et là on tombe sur des affaires assez intéressantes, c’est ça ? Sur le marché secondaire ?
LUIGI : Oui, sur le marché secondaire il y a des opportunités, comme t’as déjà dit que les gens il faut qu’ils y vendent, alors ils commencent à baisser un peu les prix et ça ce n’est pas bon pour le marché. Mais, il y a beaucoup d’options sur le marché secondaire avec des prix vraiment presque moitié que les préventes. Alors c’est ça le désavantage des préventes, que depuis le covid, les prix de construction ont monté beaucoup.
LADISLAS MAURICE : Partout dans le monde.
LUIGI : Partout, alors pour le prix par mètre carré il y a une grande différence entre prévente puis le marché secondaire. Mais ici, par exemple, si vous cherchez un appartement une chambre à coucher, vous pouvez trouver sur le marché secondaire entre 180 mille dollars jusqu’à 200 mille dollars.
LADISLAS MAURICE : Qu’est-ce qu’on peut avoir pour ce prix-là, à peu près ?
LUIGI : Un appartement ici au centre avec une chambre à coucher, peut-être trois minutes à la plage. Alors, vraiment c’est accessible, parce que si jamais je fais des comptes entre les appartements de chambre à coucher en Vancouver, Toronto, Montréal, vous ne pouvez pas toucher un appartement une chambre à coucher au centre, à deux – trois minutes de tous les restaurants, à 200 mille dollars. Ça ne se trouve pas.
LADISLAS MAURICE : Et c’est ça qui a d’agréable ici à Playa del Carmen, on peut marcher partout. Donc, ça c’est vraiment un point positif. C’est être en Amérique du Nord mais sans avoir besoin d’une voiture, donc c’est intéressant pour les Européens qu’aiment bien vivre comme ça, et aussi pour, justement, les Québécois où de manière générale on a plus besoin d’une voiture quand on habite au Québec. Ici vous en n’avez vraiment pas besoin.
LUIGI : Et puis aussi ça c’est une des raisons parce que les gens sortent des grandes villes comme le Canada, les États-Unis, parce qu’ici comme on peut marcher partout à pied… Ciao… t´as pas besoin de…
LADISLAS MAURICE : Tout le monde connaît Luigi.
LUIGI : Oui, c’est ça. Mais ça fait longtemps que je suis ici. Mais les gens ils perdent beaucoup de temps dans leur voiture dans les grandes villes. En trafic deux – trois heures par jour, une heure d’aller une heure de retour du travail. Écoute, ce sont deux heures de ta vie dans la voiture.
LADISLAS MAURICE : Et à la place, tu pourrais être ici à la plage à Playa del Carmen pendant ces deux heures-là.
LUIGI : Ça c’est un autre avantage, et si tu peux descendre tu peux aller à la plage tous les jours et ça c’est vraiment bon pour la pour la santé, c’est bon pour tout, pour l’esprit. Et voilà, c’est ça que les gens cherchent. Si vous êtes toujours en ville avec des bâtiments, le trafic, beaucoup de bruit, de temps en temps on a besoin de détacher et voilà.
Les plages de Playa del Carmen
LUIGI : Tu mets les pieds dans la mer, tu passes la journée sur la plage. Et t’as la plage partout ici à Playa.
LADISLAS MAURICE : Tout le long.
LUIGI : Tout le long. On a 10 – 15 rues qui descendent à la plage. Alors, vraiment c’est facile à arriver à la plage, C’est vraiment une belle vie. Les gens cherchent qualité de vie.
LADISLAS MAURICE : Le sargassum ?
LUIGI : Les gens parlent de ça aussi. Il y a des saisons où on a beaucoup d’algues, de sargassum dans la mer, mais il y a des saisons, ce n’est pas tous les jours. Même pendant la saison, ça dépend des vents, ça dépend des courants dans la mer.
LADISLAS MAURICE : Là c’est la saison et hier c’était complètement clair
LUIGI : C’était complètement clair. Parce qu’il y a des jours que ça arrive puis le lendemain avec les [inintelligible], les vents ça sort, tu arrives à la plage et tu dis : « hier il y avait plein d’algues et aujourd’hui il n’y a absolument rien et c’est clair ». Même avec la saison des algues, si tu veux aller à la plage, puis c’est une journée pas trop agréable avec les algues, tu peux attendre de 24h à 48h puis voilà, c’est clair encore. Ce n’est pas trop mal.
Comment contacter Luigi
LADISLAS MAURICE : Oui. Très bien. Donc j’ai écrit tout un article sur le marché immobilier ici à Playa del Carmen, les quartiers qui sont intéressants, les quartiers à éviter, ce qu’il faut faire attention quand on achète au Mexique, les impôts tout ça. Il y a un lien en dessous. Et si vous voulez parler avec Luigi qui a toute une agence immobilière ici à Playa del Carmen, donc vous vous occupez de Playa del Carmen…
LUIGI : Tulum, Puerto Morelos, Cancun
LADISLAS MAURICE : Donc vous avez plusieurs agents qui parlent français ?
LUIGI : Oui.
LADISLAS MAURICE : Donc vous avez beaucoup de clients Québécois, Français, Belges, Suisses etc.
LUIGI : Exactement.
LADISLAS MAURICE : Donc il y a un lien en dessous et vous pouvez contacter Luigi.
LUIGI : Merci.
LADISLAS MAURICE : Ok, Luigi, toujours un plaisir. Merci.
LUIGI : Plaisir.